Théodore Monod
Le vieil homme et le désert


 

Voir la bande annonce (durée 1' 36)

 

Théodore MONOD – Le Vieil Homme et le désert
de Karel Prokop
1985


Théodore MONOD a été vers la fin de sa vie l’un des savants français les plus connus et les plus « médiatisés ». Pourtant, en 1988, quand Karel PROKOP a eu l’idée de l’accompagner dans une de ses « méharées » à la recherche de la plus grosse météorite au monde, perdue dans les sables du Sahara, ce « naturaliste-voyageur » était pratiquement inconnu du grand public – et même des chaînes de télévision de l’époque. Il n’était encore jamais apparu sur le petit écran et aucun film sur lui n’existait alors. Ainsi, cherchant le financement pour l’accompagner et louer une caméra et cinq chameaux, Karel PROKOP s’est même entendu dire après plusieurs refus : « cela n’intéressera personne, et puis, on a déjà filmé le Paris-Dakar ». Cette anecdote explique pourquoi, quand Théodore MONOD apparaît à l’écran au début du film, le commentaire commence par « qui est cet homme et que fait-il au milieu du désert ? »
La suite du film apporte la réponse : alors que le vieux savant peine dans les dunes à la recherche de la météorite, Karel PROKOP le suit et le filme pas à pas, profitant des haltes et des bivouacs pour dévoiler les multiples facettes du géologue mais qui est aussi zoologue, botaniste, géographe et archéologue et d’évoquer avec lui quelques-uns de ses livres, MÉHARÉES, L’ÉMERAUDE DES GARAMANTES, BATHYPHOLAGES et quelques autres, tous à l’époque épuisés et introuvables.
Au bout de deux semaines de marche dans le désert, le site de la météorite n’est pas trouvé.
Mais Théodore MONOD repartira, accompagné encore par Karel PROKOP et sa caméra.
Cette nouvelle méharée du Professeur donnera la matière au second film qui lui sera consacré :

 



Théodore MONOD – Le vieil homme, le désert et la météorite
de Karel Prokop
1989


Ce documentaire est la suite du « Vieil Homme et le Désert », premier film jamais consacré à Théodore MONOD – et qui l’a révélé au grand public.
Devant le succès remporté à la télévision par le scientifique et ses aventures sahariennes, FRANCE 3 et Pierre-André BOUTANG ont demandé à Karel PROKOP de repartir avec Théodore MONOD à la recherche de la mystérieuse météorite et de dévoiler d’autres facettes de ce fils de générations de pasteurs. Ce nouveau voyage, effectué en 1989 dans le désert de l’ADRAR en MAURITANIE n’a pas, non plus, permis de localiser le supposé plus gros astéroïde au monde. Mais pendant les interminables marches dans le désert il a permis à Karel PROKOP d’évoquer avec Théodore MONOD les questions qui le préoccupaient : la barbarie humaine, la folie nucléaire, la destruction de la nature par l’homme, la religion…
Après « l’aventurier de la science » découvert dans le film précédent, c’est donc le philosophe, le moraliste et l’un des piliers du « protestantisme libéral » dont ce film recueille les témoignages et dont il brosse le portrait.