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De grandes taches jaunes

    Quand on regarde une carte géographique d’Afrique du Nord, la première chose qui frappe, c’est d’abord la présence de grandes taches jaunes, parcourues par des itinéraires en ligne droite, dont on peut, a priori, ignorer la signification.
    En fait, ces taches jaunes, qui recouvrent parfois des superficies équivalentes à plusieurs fois celle de la France, sont des « ergs », autrement dit d’immenses massifs de dunes. Du sable sur des milliers et des milliers de kilomètres carrés !
    Actuellement, les moyens de transport ont placé dans le domaine du commun les voyages dans le désert. Des routes goudronnées suivent les anciennes pistes de caravanes. Ainsi, les touristes peuvent désormais se rendre au cœur du Sahara et aborder le désert sans appréhension. Nombreux sont ceux qui vont jusqu’à Tamanrasset et même au-delà : nombreux sont ceux qui vont passer quelques jours à Timimoun, Adrar, El Goléa, Tindouf… C’est si vite fait!
    Mais en ce qui concerne l’accès d’un erg saharien, c’est beaucoup plus difficile, car on ne peut pas s’y promener avec un véhicule ordinaire. Avez-vous déjà essayé de rouler dans le sable ? Pensez-vous faire beaucoup de kilomètres en une journée, même en étant bien équipé ?
    En ce domaine, le meilleur moyen de locomotion reste la marche, ce qui rebute encore beaucoup de gens.
    Et puis, en dehors du sable, qu’espérons-nous trouver dans cette immense étendue dunaire ?
    Il y a maintenant cinq ans que j’ai entrepris ma première expédition dans le Grand Erg occidental. Dans cette expédition, je partais un peu à l’aventure, sans trop savoir ce que j’allais trouver. Cependant ce voyage n’était pas sans but, puisque j’étais venu pour étudier l’écologie de certains reptiles sahariens. Notre objectif était de rejoindre le puits d’Hassi Fokhra, situé à environ quatre-vingts kilomètres à vol d’oiseau de la palmeraie de Béni-Abbès, cent soixante kilomètres aller et retour, ce qui n’était pas mal pour un début. En fait, ce chiffre était bien mal calculé, car les itinéraires filiformes tracés sur une carte sont loin de traduire la vérité et l’on apprend vite à ses dépens que le déplacement dans les dunes suppose beaucoup de détours qui font multiplier par trois la distance de parcours calculée au départ. Mais je n’étais qu’au début de ma surprise et j’avais encore beaucoup d’autres choses à apprendre.
    Chaque expédition dans le Grand Erg occidental suppose l’organisation d’une caravane composée de sept à huit chameaux pour le transport du matériel et de trois à quatre chameliers qui servent en même temps de guides et de chasseurs.
    Les premières j0urnées passées au milieu des sables sont souvent très difficiles car l’Erg est bordé de dunes relativement hautes, régulières et pressées les unes contre les autres.

Le dur métier de saharien

    Leur traversée oblige la caravane à une marche lente et sinueuse qui-fait rapidement perdre toute notion d’orientation, tant le paysage est uniforme. Puis s’ajoute encore l’angoisse de ne pouvoir estimer le chemin déjà parcouru ou restant à faire avant d’arriver à la fin de l’étape. Il ne reste donc plus qu’à faire confiance au guide qui saura repérer la crête dominante ou le modèle dunaire lui-permettant de se diriger. Pendant quelque temps, le méhariste novice n’a d’ailleurs qu’un rôle passif. Il prête peu d’attention au paysage. II a d’autres préoccupations beaucoup plus terre à terre : par exemple, les premières ampoules qui trouvent là un terrain favorable à s’épanouir sur les plantes des pieds tendres et fragiles de citadin, une abrasion mal placée ; un tube digestif capricieux appesanti par les nombreux litres d’eau ingérés ; le soleil qui ne lui laisse aucun répit et qui brûle le sable et les yeux ; le vent sec et chaud qui souffle sans arrêt, desséchant le visage, la bouche et le nez, gerçant les lèvres à un tel point que la douleur empêche parfois de parler. Mais il faut prendre patience. C’est le dur métier de saharien qui rentre, et nous ne sommes pas encore au bout de nos surprises car c’est surtout lorsque la nuit tombe qu’arrive le moment suprême de l’épreuve : il va falloir se résigner à dormir à même le sable. Dormir ! c’est-à-dire éviter de penser aux vipères et aux scorpions qui se lèvent quand on se couche et qui ont quelquefois la mauvaise idée de s’introduire dans les couvertures du voyageur sous le prétexte d’y trouver un peu de chaleur. Qu’il est bien loin, le petit lit douillet. Mais en y réfléchissant bien, depuis des générations et des générations, c’est ainsi que les nomades dorment toutes les nuits ; alors pourquoi ne pas faire comme eux !
    Tous ces petits malheurs vont s’estomper petit à petit. Au bout de deux ou trois jours de marche, le paysage change considérablement. Les dunes sont moins hautes, le terrain moins accidenté, la végétation et la faune deviennent plus abondantes. À l’intérieur, l’erg est formé d’une série d’alvéoles interdunaires où affleure parfois le plateau sous-jacent. Il prend l’allure d’une petite steppe bien vivante. On pourra y faire découvertes et observations passionnantes, oublier ses propres tracas et participer de plus en plus activement à la vie commune de la caravane.




L’erg est formé d’une succession de cordons dunaires et d’alvéoles interdunaires.
Le plateau sous-jacent apparaît de place en place. (Photo R. Vernet.)

    Souvent levé avant le soleil, le méhariste commence toujours sa journée de bonne heure. Les matins étant généralement frais, son souci sera tout d’abord de se chauffer un peu aux lueurs d’un feu allumé hâtivement tout en buvant les trois verres de thé traditionnels. Il faut ensuite aller à la recherche des chameaux qui, souvent, se sont éloignés pendant la nuit ; ramasser le matériel éparpillé à même le sable : casseroles, bols, verres, couvertures, pelles, pioches, flaconnages de récoltes, appareillage scientifique : luxmètre, hygromètre, enregistreurs de températures, caméra, appareils photographiques..., etc., et les ranger soigneusement dans les caisses que l’on ficelle ensuite sur le dos des animaux.
    Au début, le problème majeur est de ne pas trop épuiser les chameaux, si l’on veut éviter le risque de ne pouvoir continuer le périple. Les caisses de nourriture et les jerricans d’eau étant pleins, chaque animal transporte entre quatre-vingts et cent vingt kilos.

D’un puits à l’autre

 


La caravane s’est arrêtée pendant un court instant pour laisser pâturer les chameaux. (Photo R. Vernet.)


    Les puits qui conditionnent notre itinéraire ne sont éloignés que de deux à trois jours de marche ; aussi la progression ne s’effectue que pendant la première moitié de la journée. Les chameaux profiteront de l’autre demi-journée pour se reposer et se ravitailler, car s’ils peuvent rester plusieurs jours sans boire, ils ne peuvent en revanche se passer de manger. Au cours de la matinée, les chasseurs capturent les animaux dont les signes d’activité nocturne sont encore fraîchement imprimés sur le sable. Avec eux, j’ai appris à reconnaître à la trace et la forme du terrier laissées par n’importe quelle espèce. Avec un peu d’attention, on arrive à préciser les sens et même l’allure du déplacement, les traces étant différentes selon que l’animal marche ou court. Certaines se croisent et l’on devine facilement le drame, lorsqu’une seule des traces des deux individus continue son chemin... Ici, c’est un varan qui a poursuivi un petit lézard ou un « poisson de sable » ; là, c’est un corbeau (qui a creusé le terrier d’un solifuge ; ailleurs, un oiseau qui s’est régalé d’une larve de coléoptère ténébrionide ; là encore, un fennec qui a poursuivi une gerboise ou une vipère qui a mangé une gerbille. Tout cela est imprimé dans le sable. Il ne reste plus à l’écologiste qu’à le déchiffrer et à le transcrire. Le préhistorien, lui aussi, peut facilement trouver de quoi exciter sa curiosité. Si, de nos jours, l’erg est très peu peuplé, il n’en a pas toujours été ainsi. Les dépôts argileux d’origine palustre et renfermant de nombreux coquillages fossiles (planorbes, limnées, gastéropodes d’eau douce) sont les témoins actuels des nombreux marigots et petites mares qui occupaient les vallées interdunaires à l’époque préhistorique (de 8 000 – 2 000 ans avant J.-C.).



Quelques instants après la capture d’un varan qui avait creusé son terrier au pied de cet arbuste. (Photo R. Vernet.)

    Les hommes du néolithique habitaient au bord de ces étendues d’eau et y ont laissé une grande variété d’objets travaillés que l’on peut encore découvrir entre les nappes de sable : bifaces, armatures de pointe de flèche, haches polies, broyeurs, grains d’enfilage et tests d’œufs d’autruches, etc.



À proximité d’anciens dépôts lacustres, on peut découvrir des objets préhistoriques très variés ; ici une meule néolithique et son broyeur.
(Photo R. Vernet.)


    Vers midi, la caravane ralentit nettement son rythme. Chacun interroge l’horizon à la recherche d’un arbuste plus conséquent sur lequel on tendra la bâche qui nous permettra d’avoir un peu d’ombre. Une fois l’endroit idéal découvert, c’est l’arrêt brusque. On fait baraquer les chameaux les uns après les autres et on les délivre enfin de leur lourd chargement.
    Le campement provisoire est installé le plus vite possible, de manière à mettre rapidement à l’ombre tout ce qui doit être protégé de la chaleur : pharmacie, sérum antivenimeux, pellicule photo, animaux capturés dans la matinée...
    Les nomades apportent un très grand soin au maintien de l’eau fraîche, l’indispensable eau de boisson, qui n’a rien à voir avec celle que l’on tire du robinet chez nous. Elle sentirait plutôt le goudron car elle a été ballotée toute la journée dans la « guerba ». Mais, dans le désert, chaque chose prend une valeur toute différente. Ainsi un verre d’eau, (et quand je dis un « verre », je suis modeste car, pour boire, on utilise très souvent une boîte de conserve en fer blanc qui contient davantage) sera apprécié comme on apprécierait une coupe de champagne en Europe, même si l’eau a une couleur bizarre et si l’on y trouve des poils de chameaux, des fragments de-carapaces d’insectes ou... des crottes de chèvres. Il y a heureusement le thé qui masque bien des choses !


La méridienne

    Le repas de midi est fort simple car la chaleur ne favorise pas toujours l’appétit. Il est constitué de quelques dattes et d’un grand bol de lait. Les dattes représentent la nourriture la mieux adaptée au climat et aux conditions de vie saharienne. En outre, elles offrent des qualités nutritives de premier ordre : vitamines, sucre, farineux. Les dattes que transporte le méhariste sont loin de ressembler aux dattes molles que l’on trouve sur nos marchés. Ce sont des dattes dures, séchées ou encore des dattes broyées et entassées, parfois pilées dans, un sac de jute.
    Après cette frugale collation, le voyageur s’accorde généralement une ou deux heures de répit en restant à l’ombre de la bâche. D’ailleurs, il fait si chaud que toute activité est pratiquement impossible. À 13 heures, le soleil est à la verticale. La température du sable peut monter au-delà de 60°C et atteindre 70°C. Les animaux restent cachés dans leur terrier. Les nomades font la sieste. C’est le moment de la « gueïda ». L’activité reprendra petit à petit tout à l’heure, lorsque le soleil commencera à décliner vers l’horizon. Et chacun repartira chasser de son côté jusqu’à la nuit tombante. Pendant ce temps, l’un d’entre nous récoltera quelques branchages pour allumer le feu qui servira à faire cuire le pain.
    Ce dernier est préparé en pétrissant longuement la farine avec un peu d’eau. Point de levain qui formerait des crevasses. La cuisson s’effectue dans les braises chaudes à même le sable. La pâte obtenue est très consistante. Elle peut être cassée en gros morceaux que l’on trempe dans du beurre fondu ayant macéré avec quelques aromates ou certaines plantes récoltés en cours de route. Ce pain sert d’accompagnement à un autre-mets typique des régions sahariennes : la « chorba » ; c’est un plat de nouilles bouillies dans une sauce à base de tomates, d’huile et d’oignons. Quand cela est possible, on y ajoute des morceaux de viande, que l’on avait emportés avec soi et que l’on conserve salée et séchée. II ne faut pas trop compter sur les produits de notre chasse. Certes, il y a bien du gros gibier dans le Grand Erg : lièvres, gazelles, renards..., mais c’est tout un exploit pour les capturer.



Le pain est cuit dans le sable sur la braise chaude. (Photo R. Vernet.)



Le couscous est le seul plat que l’on offre à des invités que l’on désire honorer.
Il se mange dans un plat unique et chacun boit dans le même récipient. (Photo R. Vernet.)


    Les soirées se terminent autour du feu et les discussions se prolongent parfois très tard dans la nuit car les hommes se sentent revivre avec la fraicheur revenue. On se raconte des histoires, des légendes, des aventures vécues ou non.
    C’est le grand moment de la détente après une rude journée de marche et de travail. Mais gare au lendemain !
    L’arrivée à un puits est souvent prétexte à une grande fête. Après avoir fait boire les chameaux, c’est au tour des hommes de barboter. Quel plaisir de pouvoir enfin se passer un peu d’eau sur le corps après trois, quatre jours, parfois une semaine passés dans le sable. Mais, à proximité du puits, il y a toujours une famille nomade et nous sommes sûrs que l’accueil y sera chaleureux. On va pouvoir manger un peu de viande fraîche, boire du lait de chèvre écrémé, acide, âpre, mais si désaltérant. Enfin on va vivre dans un vrai campement pendant un ou deux jours.

Les nomades

    Les nomades du Grand Erg occidental sont plus pasteurs que cultivateurs. Leur habitat est naturellement propice à l’élevage des chameaux et des chèvres. Certes, ils entretiennent parfois un petit jardinet à proximité des puits, pour avoir quelques légumes verts de temps en temps, mais comme ils changent souvent d’endroit, ils n’y font pas de grandes cultures.



À proximité du puits, les nomades entretiennent souvent un petit jardinet pour avoir quelques légumes verts, fèves, tomates, melons, menthe...
(Photo Roland Vernet)


    En dehors de la saison chaude, d’octobre à mai, les nomades occupent tous les paysages et sont constamment à la recherche de pâturages pour leur troupeau. Ils vivent alors sous la « reïma », tente en toile faite avec du poil de chameau. En été, par contre, ils restent pendant deux ou trois mois sédentaires, à côté d’un puits car ils doivent aller puiser de l’eau pratiquement tous les jours. Ils habitent alors sous la « zreïbat », petite hutte ronde ouverte à tout vent et faite avec du bois d’acacia et des stipes de graminées.



Chaque arrivée à un puits représente un moment de détente et de joie intense.
L’eau conditionne nos sentiments. L’auteur est ici en compagnie de deux de ses guides. (Photo R. Vernet.)


    Leur mobilier est très sommaire : quelques couvertures pour s’emmitoufler pendant les longues nuits d’hiver, l’indispensable nécessaire à thé avec son trépied, une bouilloire, un couscoussier, une poêle et une cuvette qui sert le plus souvent de pétrin. Pour le reste, on mange tous dans le même plat, avec les mains, et l’on boit tous dans le même récipient.
    Une ou deux fois par mois, les nomades vont se ravitailler dans les palmeraies voisines. Là, ils échangent les produits de leur élevage ou de leur artisanat contre du thé, des vêtements, des sacs de farine, de la semoule... En dehors de ceci, leurs ressources sont relativement restreintes. Certains font le commerce du bois d’acacia ou d’une graminée, le « drinn » qu’ils revendent aux gens des palmeraies comme bois de chauffage et comme plante fourragère pour les animaux-domestiques.
    En fait, contraints dès leur enfance à une frugalité due aux conditions du climat, les nomades se contentent de peu. Le lait, les dattes, la « kessera » (galette de pain), forment la base essentielle de leur alimentation. En de rares occasions, un mariage, certaines fêtes traditionnelles, la visite… d’un Européen, ils égorgent un mouton ou à défaut une chèvre et ils préparent le couscous, car c’est le seul plat que l’on offre à des invités qu’on désire honorer.
    Le désert peut cependant leur apporter quelque aide. À certaines époques de l’année, ils peuvent cueillir des « terfés », sortes de champignons parasites (mais comestibles) poussant sur les racines d’autres plantes. Les nomades se nourrissent fréquemment de reptiles : les « poissons de sable » ou les varans, par exemple, ne mangent cuits sur la braise ou frits dans l’huile, après avoir été égorgés selon le rite musulman. La viande de ces lézards est relativement tendre et bonne et constitue un apport alimentaire qui n’est certes pas à négliger et qui est parfois fort appréciée du voyageur. Ils capturent également les jeunes corbeaux, des petits rongeurs tels que les gerboises et mangent même les fennecs.


Les enfants nomades sont d’habiles chasseurs.
Celui-ci vient de capturer une gerboise dont il se régalera au repas du soir. (Photo R. Vernet.)

    Les notions de temps et d’espace n’existent pas chez les nomades. Ils se lèvent et se couchent en même temps que le soleil. Le désert entier leur appartient. Leurs troupeaux sont quasiment libres à l’exception des jeunes chevreaux que l’on garde attachés à des pieux plantés dans le sable, le plus souvent sous la tente d’habitation ou à proximité immédiate.
    Le rassemblement du cheptel peut durer plusieurs jours, voire plusieurs mois. Chaque bête est marquée et chaque famille possède un signe distinctif. Notre guide m’a raconté avoir parcouru une fois plus de deux cents kilomètres pour retrouver cinq de ses chameaux. Il avait dû s’absenter pendant plus de deux mois, laissant sa femme et ses quatre enfants au campement.
    Dès leur plus jeune âge, les enfants doivent se débrouiller par eux-mêmes. En général ils s’occupent des troupeaux de chèvres, car si les chameaux retrouvent leur chemin d’eux-mêmes, les chèvres ont besoin de la présence humaine pour les guider jusqu’à un puits.
    Les garçons sont les rois du campement et vivent sans aucune contrainte. Mais dès l’âge de dix ans, ils commencent à apprendre le dur métier de nomade avec leur père, partant de plus en plus souvent avec lui à la recherche de chameaux dispersés. Ils connaîtront très vite les grandes lois du désert. Ils n’auront plus peur de dormir dans le sable, malgré le froid glacial de certaines nuits d’hiver, ni de marcher sur un sol brûlant ou au milieu de la tempête. Ils apprendront à résister à la soif et à la faim...



Vieille femme nomade et son petit-fils.
Dans le campement, les jeunes garçons sont les rois et vivent pratiquement sans contrainte. (Photo R. Vernet.)




Le chef de famille est fier de ses enfants. (Photo R. Vernet.)


    Ainsi s’écoule l’existence des hommes au milieu des grandes dunes 'sahariennes. Que pouvons-nous dire de plus sur leur vie, sinon qu’elle s’inspire d’une certaine philosophie tranquille et sereine et sur laquelle nous devrions prendre modèle de temps en temps.


R. V.

Merci à Lucien VANCOPPENOLLE (66 2/B - Atelier du Corps) de nous avoir fait parvenir cet article