Wilaya de Béchar

Communes de la wilaya

Abadla – Béchar – Beni Abbès – Beni Ikhlef – Beni Ounif – Boukais – El Ouata – Erg Ferradj – Ighil – Kenadsa – Kerzaz – Ksabi – Lahmar – Mechraa Houari Boumedienne – Meridja – Mogheul – Ouled Khoudir – Tabalbala – Taghit – Tamtert – Timoudi

Capitale du sud-ouest algérien, ville moderne, bien structurée, on y trouve des hôtels de grande qualité, des restaurants et des auberges de jeunes.
Béchar est une des anciennes villes d’Algérie, chef-lieu de wilaya, elle se situe dans une zone stratégique du sud ouest algérien. C’est un carrefour des civilisations méditerranéennes et d’Afrique. La ville est située à 950 km au sud ouest d’Alger la capitale, d’une superficie de plus de 5 000 km² dont plus de 2 000 hectares de terres agricoles. Elle est entourée d’une chaîne de montagne à savoir :
– Djebel Antar 1 953 m
– Djebel Grouz 1 835 m
– Djebel Béchar 1 206 m.
Le climat est chaud et sec en été et très froid en hiver, la pluviométrie ne dépassant pas les 100 m/m par an. La population est estimée à plus de 251 657 habitants en 2005. Mis à part les conditions climatiques et le phénomène des distances, la ville de Béchar ne diffère guère d’une ville du nord du pays, elle dispose d’un aéroport national, d’une université, d’une gare routière et gare ferroviaire d’un stade omnisports, d’une maison de la culture, piscines et de plusieurs hôtels et auberges de jeunes de grande qualité.
La centrale électrique : (appelé communément par les gens CENTRA) située à mi-chemin entre Béchar et Béchar Djedid, tire son origine de l’emplacement de la centrale électrique des houillères qui produit de l’électricité (110V) pour Béchar, Béchar Djedid et Kénadsa. C’est grâce à elle que la population a vu de la lumière pour la première fois.
Béchar djedid : Situé au sud de la ville de Béchar à 7 km, appelé dans le temps Bidon 2, à l’origine était construit pour le personnel des houillères travaillant dans la mine de charbon.
Abadla : ville connue par son oued dit « oued Guir », par sa plaine de 3 000 hectares de terres fertiles. Elle est connue également par un folklore unique dans la région qui est le hobby.
Kerzaz : Ville accueillante, siége de la Zaoui de Sidi ahmed Benmoussa, sa renommée a dépassé les frontières, située à 120 km de Beni-Abbès. Kerzaz se caractérise par une hospitalité légendaire, région où le silence plane dans les grandes espaces infinis, des dunes de sable dorées qui s’étendent à l’horizon infini.
Beni-Abbès : située à 250 km de Béchar sur la route nationale n° 6 sur l’axe Béchar – Adrar, deux hôtels dont le Grand Erg communément appelé dans le temps hôtel « Citroën » construit par la maison Citroën pour ses relais dans le sud-ouest, actuellement hôtel Rym de renommée mondiale où s’est déroulé il y quelques années le film « Thé au Sahara » du réalisateur italien Berlusconi Bertolucci.
Le ksar Ghar-diba, à quelques mètres de l’actuelle station d’essence NAFTAL, implanté sur les bords de la falaise qui surplombe Béni-Abbès, était protégé de remparts formant un grand cercle entourant l’ensemble de la surface, il subsiste encore des traces apparentes des murs de ce ksar qui est fondé par les Bni Hcien. À l’entrée de la grotte sous la falaise à 3 mètres du sol se dresse un tableau figuratif de signes intacts, qui atteste la présence d’une des tribus qui ont marqué cette région.
La légende de la naissance de la source de Beni-Abbès raconte que vers le 6ème siècle de l’hégire, Sidi Othmane venu d’Égypte campa avec son compagnon prés de la colline de Hmama durant trois jours, il enfonça son bâton par terre et ordonna à son camarade de ne le relever qu’après sa mort.
Son compagnon exécuta le vœu de Sidi Othmane et retira le bâton de la terre et à cet instant l’eau jaillit et depuis l’AIN de Béni-Abbès coulait.
Situé à hauteur d’une des importantes dunes de sable du grand Erg Occidental, par son site naturel, la densité de sa palmeraie en forme de scorpion, son eau d’une qualité supérieure, Beni-Abbès est très séduisante.
Les deux Ksar que compte la ville dominent la rive droite de la vallée d’Oued Guir.
Avec l’ermitage du père de Foucault, le musée, le vieux Ksar perdu au cœur de la palmeraie et avec ses traditions Beni-Abbès présente un intérêt touristique certain.
Ksour du nord : Trois ksars Boukais, Mougheul et Lahmar situés au nord de la vile de Béchar se distinguent par un folklore commun qui est le Hidous.
Le ksar de Boukais encore intact, une promenade dans ses sombres ruelles vous replonge dans le passé lointain, il se distingue par sa source à l’eau tiède en hivers et le mausolée de sid El Hadj saint patron du village où de nombreux malades viennent invoquer la miséricorde divine.
Tabelbala : connu par le mystère de ses tombes géantes de 7 à 8 m de long par son dialecte qui est difficile à comprendre. La tradition orale rapporte que lors de la prière du Sobh, le muezzin aurait aperçu des flammes à un endroit non loin de la mosquée, accompagné de quelques fidèles, il vint s’enquérir de l’origine du feu. Alors ils trouvèrent sept tombes encore fraîches et des traces de chameaux… et depuis une coupole s’est érigée en l’honneur de ces sept hommes.
Comme pour toute la région du Sahara, l’histoire de cette localité est difficile à écrire. La légende raconte que vers le 6ème siècle de l’hégire, les habitants de Taghit étaient si nombreux (Koum), de là viendrait l’appellation de Beni Goumi. À cette époque serait apparu un homme saint, qui avait quitté sa ville à Bagdad et s’installa à Taghit pour prêcher le coran, ce saint s’appela Sidi Mohamed Bayazid, après sa mort une Kouba (stèle) sera érigée entre Berrebi et Bakhti en son honneur et qui portait son nom jusqu’à nos jours.
Bechar
Beni-Abbès

Igli
El Ouata
Kenadsa
Kerzaz
Taghit
Ksour du Nord Lahmar - Mogheul - Boukais