Henri CASTEL

appelé du contingent 65 1/B
CCS
- Radio

 

 

CIT 152 à Laon du 3 mars 1965 au 19 octobre 1965
3ème GT à Reggan du 23 octobre 1965 au 27 mai 1966

 


Le récit, les photos et les légendes sont d'Henri CASTEL

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CIT 152

Arrivé à Laon le 3 mars 1965 je suis donc de la 65/1B. Je fus dirigé, avec de nombreux autres, en camion bâché et par un froid de canard vers Senlis et ce pour cause d’épidémie.
Hébergés dans l’ancienne caserne des Spahis, j’eu l’honneur de dormir pendant un mois à l’étage en dessous de Gérard COLIN.
Revenu au CIT 152 de Laon je fus affecté au peloton radio jusqu’à mon départ pour le Sahara le 20 octobre 1965.

L’incontournable char
du CIT 152 de Laon

Exercices radio autour de Laon

Le peloton radio transformé
en farouches guerriers

La longue marche
Le retour à la caserne


3ème GT


Après une nuit passée au camp Ste Marthe à Marseille, c'est le départ en avion d'Istres vers In-Amguel puis Reggan où nous arrivons dans la soirée.
Présent le 23 Octobre 1965, je fus affecté à la C.C.S. en tant que radio.
Mon séjour se termina le 27 mai 1966... Retour en Noratlas, vol direct jusqu'à Istres.



La cour du P.C.
Au fond le plateau de Reggan.
Vue du toit de l’infirmerie

La 1ère Compagnie
vue du toit du
poste de garde
Le potager de Reggan
Les jardins
du Bordj Estienne
Concert donné
par la Légion

Camion ensablé que nous avons sorti du trou
grâce au Wrecker de dépannage

Au sud de Reggan, le pays de la soif

Noël 1965
L’équipe des radios dans la cour du P.C.
Je suis accroupi en survet

Le père Noël dépose la quille dans mes rangers

Promu brigadier, je fais la relève de la garde
Les libérables
de la 65 1/B
Le parcours
de Béchar
à In Ecker

Coucher de soleil
à Reggan



Vers Béchar

Les missions vers Béchar étaient appréciées pour une simple raison, c’est que nous allions vers la ville.
En tant que radio j’étais libre de mes allées et venues pendant que le convoi était au chargement.
Balade dans la ville et dégustation de merguez au foyer territorial de la Légion étaient au programme.
Le soir, dîner dans un restaurant asiatique tenu par un français et sa compagne vietnamienne.
La virée se terminait chez « Fifine » où nous étions accueillis par un Légionnaire l’arme au pied, puis il fallait donner un Franc à une matrone pour pouvoir enfin déguster une Kronenbourg et plus si affinités avec le personnel.

Anecdote :
Le retour vers Reggan se passait sans problèmes jusqu’au moment où, après Kerzaz, le GBC radio fut dépassé par une roue de camion. Hallucination ? Échange de regard interrogatif entre le conducteur et moi alors que le camion continuait à rouler sans embardées derrière cette roue qui finit par s’arrêter sur le côté gauche de la piste à quelques dizaines de mètres de nous. Arrêt, inspection du véhicule. Surprise, il manquait une des deux roues arrière et c’était la nôtre qui gisait plus loin.
Heureusement que celle-ci nous avait dépassé, sinon nous rentrions à Reggan avec une roue en moins.


Le casse-croûte de midi à Kerzaz
Kerzaz
Femmes de corvée
Kerzaz

Exploration des dunes du
grand Erg Occidental Kerzaz

Passage de l’oued Guir à Abadla
Le GLR s’était planté
dans un trou, le GBC
radio le tire de là

À mon poste de travail

Béchar, le camp de
transit et la station radio
Photo souvenir avec Bibine
la mascotte de
la station radio
L'oued et la palmeraie
de Béchar

Prêts pour le retour
vers Reggan
Au sud de Béchar,
passage délicat
Traversée d’un oued
avant la nuit

Le bivouac

Les ressorts sont un peu durs
mais nous dormirons quand-même


Vers In-Amguel


Cette mission vers In-Amguel s’était déroulée en quatre étapes :

La première, In-Salah :
Hébergés au Bordj de la Légion, nous sommes invités à partager leur repas.
Le sol du réfectoire était recouvert d’environ un centimètre d’eau ce qui permettait de maintenir une bonne hygrométrie de l’air. Face à nous, sur un panneau accroché au mur, était inscrite la devise « Legio Patria Nostra » et en dessous les paroles d’un hymne. Le soir nous nous sommes retrouvés au foyer, les radios du bordj étaient venus m’offrir une Kro. Ce fut un moment très chaleureux.
Puis nous sommes partis dormir comme d’habitude auprès de nos camions à la belle étoile.

Deuxième étape, Arak :
À l’entrée des gorges, nous nous installons pour le bivouac à proximité du fortin de la Légion, mais nous n’aurons pas de contact avec eux. Nous passons une partie de l’après-midi à escalader les rochers et faire des photos.

Troisième étape, barrage militaire au nord d’In-Ecker :
Nous sommes stoppés ainsi que les véhicules civils et une caravane Touareg.
Nous sommes le 16 février 1966, un essai atomique souterrain va avoir lieu dans la montagne appelée « Taourirt Tan Afella » dont nous sommes à environ dix kilomètres au nord.
Je ne me souviens plus de l’heure qu’il était, mais soudain, un énorme nuage de poussière est sorti de la montagne, quelques secondes après le sol s’est mis à trembler puis nous avons entendu un grondement sourd et lointain.
J’ai pris mon appareil photo et fait quelques clichés.
Nous avons passé la nuit sur place et dégusté une gazelle au repas du soir.
Le lendemain nous sommes passés au pied du Taourirt pour enfin relier In-Ecker.
Le retour s’est fait en trois étapes avec bivouac aux deux postes de la Légion.


Bois pétrifié entre Aoulef et In Salah
In Salah

Entre In Salah et In-
Ecker, regroupement
Le regroupement à ce point d’eau (guelta)
au bord de la piste
Marabout
Moulay Hassan*
* Le camion radio avait fait trois fois le tour pour respecter la tradition Touareg

Regroupement à l’approche des gorges d’Arak.
Je pose pour la photo souvenir

André Braure
(mon chauffeur GBC de la 2ème Cie)
en train d'étancher sa soif

Le poste de la Légion dans les gorges d’Arak
Les gorges d’Arak

Âne préhistorique
fossilisé ???

Dakota, quelques
kilomètres avant le
barrage de piste
Avant In-Ecker, barrage
de piste avant l’essai
L’essai atomique du 16 février 1966

Découpage d’une gazelle
pour le repas du soir
Le Taourirt Tan Affela le lendemain matin


Voila mon cher Michel ce que je voulais dire et montrer avec ces photos.
J’espère que cela enrichira un peu plus le site et que quelques-uns se reconnaîtront.
En écrivant ces souvenirs, j’ai eu l’impression d’écrire une page d’Histoire.
Amitiés, et à bientôt

Henri - Novembre 2010