Livre d’Or de la 65 2/A
1ère Compagnie

On les a retrouvés

BOILEAU Alain (Fangio)
Des batteries il s’occupait,
Le six six il conduisait,
Souvent les murs il frôlait,
La libération il attendait.
ROPARS Yves (Le Maho)
Mécano il était,
Les G.B.O. il sabotait,
La bibine il adorait,
La quille il désirait.
VAN-DE-CANDELAERE Patrick (Le planeur)
Brigadier-chef il était,
Margi il passait,
La solde augmentait,
La bière et la quille il aimait.
ROGER Michel (La pipelette)
Footballeur il était,
Sa bille il touchait,
Au cul il tirait,
La quille il marquait.
PARADIS Philippe (L’alambic)
Fourrier il était,
Bon à rien il devenait,
Bulleur il restait,
Et la quille désirait.
DEBEVE Claude (Mohamed Cambuid)
À Laon il bullait,
À Reggan consultant il était,
Au P. 7 il se crevait,
À la quille il délirait.
BEAUJEAN Alain (Le Breton)
Un G.L.R. il conduisait,
La Kronenbourg il adorait,
La gueule il se saoulait,
La quille il attendait.

CAUNEAU Joël (L’éponge)
Au foyer souvent il rôdait,
Car plus il buvait plus il en voulait,
Mais bientôt un frein il mettait,
Car dans ses poches les bouts se touchaient,
LE GLOANEC Gérard (Le magicien)
Démarcheur il était,
À l’atelier jamais il n’était,
L’illusion de la quille il gardait,
Mais bientôt il l’avait.
DUVETTE Francis (La Globule)
À Laon la java il aimait,
De sa première perme il se souvenait,
Et à Reggan le coup du Sud il bloquait,
Car beaucoup à sa chérie il pensait.
BEAUBE Paul (Le démerdeur)
Toujours il bricolait,
Au rapport jamais il n’était,
Souvent la quille il gueulait,
Jamais le moral il ne perdait.

CARON Pierre (Le bouledogue)
À Laon souvent il s’énervait,
Mais au G.T. il se calmait,
À Kronenbourg il se mesurait,
À Béchar une biture il prenait.
LEFEVRE Victor (Le tondu)
De Lille il venait,
Dans le train il s’endormait,
À Reggan rarement il oubliait l’heure du foyer,
Mais à la quille il pensait.
PERRIER Jacques (Moustache de phoque)
Un « bœuf »il nous débarquait,
Sur G.B.O. il crapahutait,
Chez Fifine une visite il faisait,
Souvent à la quille il pensait.
GAUDRON Alain (La Rafale)
À Laon sur Simca il débuta,
À Reggan sur G.B.O. il continua,
À Béchar une biture il prenait,
Mais aux filles beaucoup il pensait.
GAUVIN Michel (L’hercule)
À Laon le mur il faisait,
La tôle il s’en moquait,
À Reggan au foyer souvent on le voyait,
Car la bibine et la quille il demandait.
ROGERS Jean-Claude (Rouleur)
À Laon souvent il bullait,
Car le général il servait,
À Reggan au mess il fut muté,
Mais la quille il gueulait.
FARIS Gérard (Clef à molette)
Toujours à l’atelier il était,
Plongé dans ses moteurs il rêvait,
Bientôt prendra une autre clef,
Celle de la liberté.
FANANAS Claude (Le Ramier)
Il était allergique au plus petit effort,
Il était bien loin de pratiquer un sport,
Il avait deux passions celle de rêvasses,
Et de remplir un ventre bien gradouilles.
FURMANIAK Bernard
Bricard il fut nommé,
Les gardes il aimait monter,
Au G.S.T. la bulle il trouvait,
Mais à la quille toujours il rêvait.
L’OEVILLET Marc (Le phoque)
À Laon chef de chambre il était,
Et de ce fait souvent il gueulait,
À Reggan chauffeur de G.L.R. il devenait,
Mais seule la quille l’intéressait.
HENNUYER Francis (F1y-Tox)
Sitôt à Laon il débarquait,
À Mailly il se retrouvait,
Bazariste à Reggan il était,
Souvent la quille bordel il hurlait.
CHEVALIER (L’indien)
Au mess, il bullait volontiers,
Sur son lit maintes fois couché,
Souvent après la quille il hurlait,
S’est toujours démerdé pour se sauver.
LESAGE Jean-Claude (Fumeur d’opium)
À 20.000 il planait,
Les bibines il raffolait,
Souvent au foyer il était,
Mais à sa Françoise il pensait.
PEDRONO Jean-Marie (Don Juan)
À force de jouer les merlans gigolos,
Notre mécano risque d’avoir un cadeau,
Une fille forte en hanche et de beaux seins bien hauts,
Qui seront occupés à nourrir deux marmots.
PERE Jean-Claude (Frelon)
Bricard il était,
La semaine il montait,
Au motif il échappait,
Et la quille il rattrapait.
MASSE Gilbert (L'insatisfait)
À Laon la bulle il recherchait,
Mais aux cuisines les cloches ce qu’il a pu se faire sonner,
Mais de ces petits mots se contrefoutait,
Car il aimait d’amour... un canard adoré.

HARIVEL André (Le rêveur)
Sur les gazelles il travaillait,
Le jour il débrayait,
La nuit il débloquait,
La quille il souhaitait.
GRUGUEL Yves (Marius)
À Laon la garde souvent il montait,
Car souvent il était pistonné,
Adjudant aurait du être nommé,
Car s’il avait un don c’était de gueuler.

COGY Michel (Touche ta bille)
Au magasin d’armes il était,
Son bateau il voulait,
Sur son lit il bullait,
La bibine il sirotait,
À la quille il espérait.
PERRIER Jean-Pierre (L’amoureux)
Au 3ème G,S.T. fayot il était,
Quand bricard il fut nommé,
Il commença à rouler,
Au P. 7 il était abonné.
BRILLANT Gilbert (Citroën)
Deux sardines il portait,
Toujours il dormait,
Quand ses yeux s’ouvraient,
La quille il voyait.
CHARLES Bernard (Kronenbourg)
C’était lui le barman du Foyer,
Les bouteilles et les verres savait les faire valser,
Mais un jour chez le coiffeur est rentré,
Pour en sortir la boule rasée.
DEGHELT Daniel (Chasseur)
Au magasin d’armes il était,
Les armes il aimait,
À sa femme souvent il pensait,
La chasse il rêvait,
La quille il gueulait.

Quatre cent quatre-vingt-sept jours et autant de nuits blanches
Nous sont tombées dessus... (y compris les dimanches),
Entendirent nos phrases prononcées toutes ensemble,
Où des mots par moments ont des accents qui tremblent ;
Mots qui vous sont très chers, espoirs de tout notre être.
Ceux de nos épousées, fiancées, bébés peut-être,
De nos parents aussi souffrant sans trop se plaindre,
De cette séparation qui bientôt va s’éteindre.
A l’idée de songer que dans cent jours enfin
Nous serons réunis autour d’un bon festin.
Je pense pour la plupart : Ne plus vous séparer
Ne doit pas signifier : Ne plus se rencontrer ;
Car grands amis nous le sommes et resterons toujours.
Cette amitié est née de nos cinq cents longs jours ;
Et si passant un jour par tel bourg, telle cité,
Nous pensons que soudain « Machin y habitait »,
Ralentissez un peu... ou même faites un détour
Pour retrouver l’ami et... lui dire un bonjour.
Vous vous rappellerez de ce bon vieux G.T.
Où les bons souvenirs ont chassé les mauvais.
Et vous reparlerez de « la classe »… cette fois
Qui fit naitre une amitié... qui ne périra pas.
Une amitié réelle, franche et spontanée,
Qui était l’essence même de la 65 2/A.

Document transmis par André HARIVEL
Contingent 65 2/A– Mécanicien à la 1ère Compagnie