Photos de la Base de Reggan


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LES photographies volées du hublot du DC-3 sont de très mauvaise qualité et ne justifient une publication que par la rareté du sujet.
Elles sont prises à l'apogée du site de Reggan en hiver 1960-1961

 


Plan de la base-vie de Reggan (Reggan-Plateau) d'après des photos aériennes de 1961
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Ci-dessus, décollage vers l'est au centre gauche, l'escale et ses hangars, la station radar-vent derrière,
au premier plan le taxi-way, au bord du plateau le camp PLBT, l'essentiel de la base se trouve à droite

 


Ci-dessus, au premier plan à gauche les bâtiments de la 2/13 avec le stockage des véhicules,
au bord du plateau de gauche à droite la villa du colonel, les bâtiments logement cadres et officiers,
les logements sous-officiers. Devant ces derniers, l’hôpital en forme de H, les logements troupe,
à l'extrême droite la piscine couverte et les « foyers » troupe

 


En dernier virage avant l'atterrissage, vue de l'extrémité ouest du plateau.
Au centre gauche le bâtiment de commandement du CSEM avec à son nord la place d'Armes,
à droite les bâtiments de logement puis au pied du plateau la petite palmeraie d'Azarafil
et enfin à droite quelques bâtiments techniques de la DAM

 


Vue quotidienne pendant onze mois, après cette palmeraie habitée par quelques familles, le désert du Tanezrouft

 


Certains jours la transparence de l'air donne une visibilité d'une centaine de kilomètres,
sans compter les mirages généralement moins fréquents le soir.
Azarafil à travers la rampe d'escalier de notre bâtiment de trois étages juste en bord du plateau.

 


Les bâtiments de logement des sous-officiers au moment du coucher de soleil

 


Oui il y a des nuages sur le Tanezrouft, du moins certains jours en été, avec de beaux couchers de soleil

 


Cet oued au premier plan devant les bâtiments de la DAM et ceux du 620ème GAS, n’est pas un miracle de la technologie française.
Il prend sa source dans les canalisations d'égout de la base et est alimenté par les pompages d'eau fossile dans la nappe du continental intercalaire (de l'eau venue de l’Atlas marocain, il y a des milliers d’années). L’Oued Merdah ainsi nommé de part son origine était difficile à traverser en jeep car le sable mouillé devient mouvant et la pose des tôles était un travail peu ragoûtant. Autant prendre son élan quitte à éclabousser un peu les passagers.

Le dessin ci-après est une copie d’un calque fait sur une image radar prise de la base-vie. On distingue les échos des collines situées autour de la base et au sud-ouest un écho de la tour ayant servi à l'essai Gerboise Rouge. L'échelle est de 1 cm par km.

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© 1961-2003 Jean Bellec