3ème Groupe de Transport
(3ème GT)

 

 

C’est la suppression du régime saharien, le 1er avril 1963, qui entraîne la modification de l’appellation de la formation dont les structures demeurent inchangées.


Le 3ème GT absorbe la 2ème Compagnie du Groupe de Transport 520 le 1er mai 1964 et s’installe à REGGAN le 23 décembre 1964.
Deux ans et ½ plus tard, c’est la fin de l’épopée, le 3ème GT, dernière formation saharienne du Train, quitte l’Afrique.
Le 30 juin 1967 il est dissous à La Braconne où une partie de ses éléments constitue le Groupe de Transport 515 récréé.

 

Chefs de Corps

Lieutenant-colonel GUILLARD
1963 – 1964
Lieutenant-colonel GALLOT-LAVALLÉE
1964 – 1965
Lieutenant-colonel SICHLER
1965 – 1967

Lieutenant-colonel GALLOT-LAVALLÉE
Lieutenant-colonel SICHLER

Commandants d’Unités :

C.C.S.
1ère Compagnie
2ème Compagnie
Capitaine DESSAUGE
Capitaine MANGEON
Capitaine JOBERT
Capitaine PRINET
Capitaine REIGNIER
Capitaine CHENEVAL
Capitaine DELEAU
Lieutenant PICASSETTE
Capitaine AMBLARD


Ont également servi dans ces fonctions :

Chef d’Escadron BELAIR – Chef d’Escadron RICHARDOT
Capitaine FILLIOT – Lieutenant HAMMEL – Lieutenant LENOIR
Lieutenant Jean MERLE – Lieutenant PIÈCE – Lieutenant VOLF
Sous-lieutenant GUILLOMET – Adjudant-chef CASTAGNIÈDE
Adjudant-chef TIMERMAN – Adjudant Jean DENIÉ
Brigadier-chef CARDINAL – Brigadier-chef DIAZ


Les Médecin-chef de l'Infirmerie du 3ème GT :

Médecin capitaine MOULIN (1965 – 1966)
Médecin lieutenant Pierre VIMONT-VICARY (Septembre 1966 – Juin 1967)


Vous vous souvenez ?

***

« Le 3ème Groupe Saharien de Transport a été créé le 1er janvier 1959 à partir de la 3ème Compagnie Auto Saharienne de Transport et d’une Compagnie du Groupe de Transport 515. Pendant huit ans, du 1er janvier 1959 au 1er juillet 1967, le groupe a parcouru plus de 10 millions de kilomètres sur les pistes sahariennes, accomplissant avec succès toute les missions qui lui ont été confiées. Son excellente réputation, son travail de tous les instants, sa brillante tenue lui valent, le 1er juillet 1967, de ne pas être dissous comme la totalité des autres formations des sites sahariens, mais d’être transféré en métropole et transformé. Par un juste retour des choses, il prend l’appellation et les traditions du glorieux 515 qui avait participé à sa création.
De 1959 à 1962, le groupe a reçu 92 citations individuelles comportant la croix de la Valeur Militaire. »

Discours du Général DUBOIS dans le défilé de dissolution à Reggan le 15 juin 1967

 

 

Le 27 juin 1967 fermeture du site de Reggan et départ pour successivement Colomb-Béchar (du 30 juin 1967 au 5 juillet 1967) et Mers el-Kébir.
Le 6 juillet 1967, le 3ème Groupe de Transport, embarquait à Bou-Sfer à destination de la métropole, suivi, quelques mois après (31 janvier 1968), par le Peloton de Transport 503.
Le 3ème GT était une des dernières unités formant corps de l’Armée Française à stationner en AFN après le cessez-le-feu : cela fait donc 40 ans que le dernier « Tringlot » a quitté la terre d’Afrique.
Dissous au camp de Tanaïs (Bordelais) le 1er juillet 1967, il reforme le Groupe de Transport 515 au camp de la Braconne.


 

Le Fanion

 

Le fanion du 3ème GST
avec sa queue de cheval
et la rahla (selle de mehari) du colonel
Le fanion du 3ème GST
avers et revers
Le fanion de la CCS
avers et revers

Les fanions et la rahla du colonel sont exposés dans la salle d'honneur du 515ème Régiment du Train,
Camp de la Braconne à 16590 - Brie, près d'Angoulême

Remerciements au Capitaine Christophe DELOBEL, Officier Traditions, du 515ème Régiment du Train
pour son accueil et la qualité de ses photos

 

 

Conditions d’attribution du titre de reconnaissance de la Nation (TRN)

10 novembre 2003
Christian Decocq, Député du Nord a attiré l’attention du secrétaire d’État aux anciens combattants sur la situation des appelés stationnés à la base d’essais nucléaires de Reggan en Algérie après 1964.
Lors du vote de la loi de finances 2001, le Parlement a autorisé l’obtention du titre de reconnaissance de la Nation pour les militaires stationnés en Algérie entre 1962 et 1964. Cette autorisation n’a pas été donnée aux appelés affectés après 1964 et notamment sur les lieux d’expérimentations nucléaires.
Au regard des conditions dans lesquelles ces appelés ont rempli leurs obligations militaires (sans permission pendant un an) et considérant le sérieux avec lequel ils s’en sont acquittés, un grand nombre de ces appelés ressentent cette décision comme une injustice.
Ces appelés demandent donc l’autorisation d’obtention du titre de reconnaissance de la Nation. Ainsi il souhaiterait connaître ses intentions à ce sujet.

RÉPONSE:
Le titre de reconnaissance de la Nation (TRN) a été initialement créé par l’article 77 de la loi n° 67-1114 du 21 décembre 1967, pour les militaires de tous grades et de toutes armes ayant pris part aux opérations d’Afrique du Nord, à une époque où ces opérations n’ouvraient pas droit à la carte du combattant, dès lors que ces militaires comptent 90 jours de présence sur les théâtres d’opérations.
L’article 7 de la loi n° 74-1044 du 9 décembre 1974 a rendu ces dispositions applicables aux membres des forces supplétives françaises ayant participé à ce conflit et possédant la nationalité française à la date de leur demande ou domiciliés en France à cette même date.
La loi n° 93-7 du 4 janvier 1993 a étendu ces dispositions aux militaires des forces armées françaises et aux personnes civiles de nationalité française tels que définis à l’article L. 253 du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de la guerre, ayant servi, pendant 90 jours au moins au cours de conflits, opérations ou missions ouvrant droit à la carte du combattant, sauf évacuation pour blessure reçue ou maladie contractée au cours de cette période.
Enfin, la loi n° 2000-362 du 30 décembre 2000 portant loi de finances pour 2001 a élargi la période prise en compte pour l’attribution du TRN aux militaires ayant séjourné en Algérie jusqu’au 1er juillet 1964.
Comme peut le constater l’honorable parlementaire, la possession du TRN est donc réservée aux militaires ayant accompli 90 jours de service sur un théâtre d’opérations pendant une période de conflit.
Dès lors, l’affectation sur la base d’essais nucléaires de Reggan en Algérie après 1964 ne saurait permettre l’attribution de ce titre, quels qu’aient été les mérites des militaires en poste sur ce site.

 

 

 

 

 

MÉDAILLE DE LA DÉFENSE NATIONALE

échelon Bronze avec agrafe « essais nucléaires »

 

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