LES UNITÉS SAHARIENNES

 

 

 

 

Clic sur l'insigne ou sur le lien

Batterie
Saharienne Portée de Légion

4ème R.E.I.
2ème Compagnie
 



 

 

3ème Régiment Étranger d’Infanterie
1er Bataillon


Historique : La filiation du 1er bataillon du 3ème R.E.I. remonte à 1891. Il est l’héritier des traditions du 5ème bataillon du 1er R.E. Le 15 août 1914, les éléments de cette unité donnent naissance aux bataillons « A » et « B » du 2ème R.M. du 1er R.E.I. La fusion de ces deux bataillons, en novembre 1915, permet la création du 1er bataillon du R.M.L.E. qui devient, le 15 novembre 1920, le 1er bataillon du 3ème étranger. Engagé dans les opérations du Maroc, le 1/3ème R.E.I. est cité à l’ordre de l'armée en juin 1923 (attaque du Bou-Khamoudj et combat d'El-Mers). Stationné autour de Taza au début de la campagne, son implantation change souvent : Fès, Meknès, El-Mers, Immouzer, Azrou, Itzer, Midel, Ksar-ès-Souk. Le 1er juillet 1943, après la campagne de Tunisie, il devient 1er bataillon du R.M.L.E.

 

Symbolique de l'insigne : Rectangle à bords biseautés, bordé d'or ; au premier plan, sur un paysage marron clair à palmier vert, un légionnaire au travail; en arrière, sur fond de ciel bleu, apparaît à gauche, une casbah jaune ; en dessous, sur une bande noire, l'inscription « 1/3 ETRANGER ». La casbah d'Itzer et le légionnaire au travail évoquent l'implantation de l'unité et les travaux de piste effectués dans cette région. L'insigne a été créé, en 1935, par le capitaine DOUCIN, adjudant-major du bataillon. Le dessin de cet insigne ayant donné lieu à interprétation d’un « insigne de bagnard », son port a été peu à peu abandonné.
Homologation : Insigne non homologué.
Fabrication : Augis. Aaugis (ciel bleu foncé, sol marron uni). Augis (ciel bleu clair, sol marron foncé et marron clair, ombre sur le mur de la casbah). Artisanale (sous réserve). Existe en outre avec des variantes de couleur du paysage et du ciel

 

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Le ksar d'Ouarzazate

 

2ème Régiment Étranger d’Infanterie
4ème Compagnie Mixte Portée


Historique : Le 15 novembre 1940, les 2ème et 4ème étrangers sont dissous et fusionnent pour former un nouveau 2ème R.E.I. Ce dernier comprend trois bataillons à trois compagnies mixtes et une compagnie mixte portée dotée d'automobiles. La 4ème compagnie mixte portée du 1er bataillon est en garnison à Ouarzazate. En cette période de guerre où le recrutement est difficile et où la Légion doit former des régiments de marche pour la campagne de Tunisie et la libération du territoire national, le 2ème R.E.I. est dissous à son tour, le 1er avril 1943. À cette date, la 4ème C.M.P. du 2ème étranger passe au 3ème R.E.I. et devient 15ème compagnie mixte portée. Cette unité, et d'autres éléments du 3ème R.E.I. (troupes de souveraineté du Maroc), ne seront pas inclus dans le R.M.L.E., créé le 1er juillet 1943.

 

Symbolique de l'insigne : Roue dentée d'or sur laquelle se détache le ksar d'Ouarzazate, au centre, grenade légion à bombe vert, timbrée du chiffre « 2 » doré, et à sept flammes rouges ; sous la bombe, petit écu rouge portant l'inscription « 4 C.M.P. ». La roue entée rappelle la vocation « portée » de l’unité ; le ksar précise son implantation ; la grenade vert et rouge évoque les symboles de la Légion ; le chiffre « 2 » son appartenance au 2ème étranger ; les inscriptions « 4 C.M.P. » sont les initiales de la compagnie. L'insigne a été créé en juillet 1941.
Homologation : Non homologué.
Fabrication : Drago

 

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Ouargla

 

Batterie Saharienne Portée de Légion
(B.S.P.L.)


Historique : Créée à Ouargla, en 1939, la batterie saharienne portée de Légion fusionne avec la Compagnie automobile de transport du territoire des Oasis (C.A.T.T.O), unité de transport saharien de la Légion. Les véhicules de types divers dont elle dispose sont transformés en porte canon, par la destruction des ridelles et l'adjonction de rampes de chargement ainsi que du système d'ancrage des canons. La batterie est dotée de canons de 75 mm modèle 18. Commandée par un officier de Légion, son personnel comprend essentiellement des légionnaires. Lors de la création d’une seconde batterie en 1941, la B.S.P.L. devient 1ère B.S.P.L.

Symbolique de l'insigne : Insigne rond ajouré, formé d'un volant noir d'automobile et d’un croissant d'argent montant posé sur deux canons d'or croisés. Au centre, grenade à sept flammes rouges à bombe verte timbrée d'une étoile blanche; sur le croissant, l'inscription « BATTERIE SAHARIENNE PORTEE ». La grenade à sept flammes et les couleurs vert et rouge sont les symboles de la Légion ; l'étoile blanche, motif courant sur les insignes des unités portées sahariennes représente l'étoile des éclaireurs ; le croissant évoque le stationnement ; les canons et le volant rappellent le matériel en service dans l'unité. D'ailleurs, la C.A.T.T.O. possédait un projet d'insigne en forme de croissant sur lequel se détachait la moitié du volant tenu par une main. L'insigne a été créé, en 1939, par le capitaine ARDASSENOFF, commandant la C.A.T.T.O. puis la B.S.P.L.
Insigne non homologué.
Fabrication : Drago

 

 

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1ère Batterie Saharienne Portée de Légion
(1ère B.S.P.L.)


Historique : le 1er avril 1941, la batterie saharienne portée (B.S.P.L.) devient 1ère Batterie saharienne portée de Légion (1ère B.S.P.L.) à la suite de la création d'une seconde batterie. En novembre 1942, quand les troupes allemandes et italiennes se préparent à résister à l'avance des Alliés en Tunisie, la 1ère B.S.P.L. fait partie d’un groupement saharien de Légion et barre la route à l'ennemi vers Biskra et Négrine. De février à avril 1943, la batterie participe à de nombreux combats. Elle est dissoute à compter du 1er décembre 1943 afin de libérer ses effectifs au profit des unités combattantes en formation pour les luttes futures en Europe.

Symbolique de l'insigne : Croix d'Agadès d'argent ; en son centre, deux canons d'or croisés et entrelacés dans une roue dentée d'or ; sur les canons, grenade à sept flammes rouge à bombe verte frappée du chiffre « 1 » ; sur la roue dentée, l'inscription « BATTERIE SAHARIENNE PORTEE » ; sur l'anneau de la croix « LEGION ETRANGERE » ; sur l'un des canons, on lit la devise de la batterie « Ça tape bécif ». La grenade à sept flammes et les couleurs vertes et rouges sont les symboles de la Légion ; la croix d'Agadès précise son implantation au Sahara ; les canons et la roue dentée du matériel rappellent la dotation de la batterie. L’insigne a été créé en 1941 par le capitaine ARDASSENOFF, commandant la batterie.
Insigne non homologué.
Fabrication : Drago

 


 

 

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Veillée d’Armes de la dissolution du 4ème R.E.I. :
le général Spitzer, le général Lefort et le colonel Brulé
saluent le drapeau du 4ème Étranger.

4ème Régiment d’Infanterie de Légion Etrangère
2ème Compagnie

Reggan 24 et 25 avril 1964. En présence du général Lefort, Inspecteur de la Légion, du général Spitzer, ancien chef de corps du 1er R.E.C., des colonels Caillaud, commandant le 2ème R.E.P., Le Vert, commandant le 2ème R.E.I., de Broissia, commandant le 1er R.E.C., se sont déroulées les cérémonies marquant la dissolution du 4ème Régiment Étranger d’Infanterie. De nombreux officiers et sous-officiers des 2ème R.E.P., 1er R.E.C. et 2ème R.E.I. étaient venus témoigner leur sympathie à leurs camarades du 4ème Étranger. Veillée, prise d’Armes et défilé se déroulèrent dans une atmosphère empreinte de gravité.

 

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Ksar-ès-Souk

 

2ème Régiment Étranger d’Infanterie
Compagnie Montée


Historique : En 1913, la 3ème compagnie montée du 2ème étranger (commandée par le capitaine ROUET) devient compagnie montée du Maroc, formant corps. Pendant la guerre, chargée de la sécurité des communications entre Fès et Taza, la compagnie gagne quatre citations à l'ordre de l'armée et la fourragère aux couleurs de la médaille militaire. Rattachée au 3ème étranger le 15 novembre 1920, elle retourne au 2ème R.E.I. le 1er janvier 1922, et reprend son nom d'origine. Le 1er octobre 1923, la compagnie montée du Maroc devient 1ère C.M. du 2ème R.E.I. à la suite de la création d'une deuxième compagnie montée au sein du régiment. Après la campagne du Riff et la réduction de la tâche de Taza, elle se distingue plus particulièrement le 31 août 1930 au combat de Bou-Leggou et mérite une citation à l'ordre de l'armée. Dénommée compagnie montée du 2ème R.E.I. le 1er octobre 1930, elle stationne à Ksar-ès-Souk à la fin de la pacification du Maroc. Le 15 octobre 1940, elle devient 12ème compagnie mixte montée du 3ème R.E.I.

 

Symbolique de l'insigne : Écu à bordure d'argent partagé en vert et en rouge ; au centre, grenade argentée dont les flammes sont horizontales à droite ; deux fers à mulet soutiennent la bombe de la grenade timbrée du chiffre « 2 » noir. Les couleurs vert et rouge et la grenade sont les symboles de la Légion ; les fers à mulet signifient compagnie montée, le chiffre précise le régiment. Les C.M. ont la réputation d'avoir une vive allure. Aussi, les flammes de droite, rabattues par l'action de l'air, sont horizontales. L'insigne a été créé par le capitaine LAGARRIGUE, commandant la compagnie, en 1935.
Non homologué.
Fabrication : Arthus Bertrand, Augis

 

Le fanion de la compagnie montée
du 2ème Régiment Étranger d'Infanterie
1939-1940 « Compagnie JAUBERT »

 

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1er Régiment Étranger de Cavalerie
6ème Escadron


Historique : Le 6ème escadron du 1er R.E.C. est formé à Colomb-Béchar (février - août 1929) avec des éléments légionnaires venant de Sousse et Sidi-Bel-Abbès. Les cadres viennent en majorité du groupe d'automitrailleuses de Saint-Germain-en-Laye. Les pelotons sont dotés d'automitrailleuses White-Laffly et de Berliet V.U.D.B. armées de mitrailleuses Hotchkiss, ainsi que de véhicules blindés Panhard. Le théâtre de leurs activités s'étend du Sahara au Sud-Marocain et dans l'Atlas. L'escadron participe à toutes les opérations de l'époque : Djihani, Taouz, occupation du Tafilalet, de Meccissi, du Fezzou, combats de Bou-Gafer, opérations de l'Anti-Atlas, occupation de Tindouf. Quand il cesse de combattre, il reconnaît dans l'immensité saharienne, de nouveaux itinéraires. Le 6ème escadron est dissous le 1er octobre 1934 à Colomb Béchar.

 

Symbolique de l'insigne : Insigne rond d'argent, en forme de roue dentée ; au centre, sur fond bleu, hippocampe d'argent en relief, posé sur deux mitrailleuses Hotchkiss croisées ; en bas, l'inscription « VI », en chiffres romains. La forme de l'insigne évoque la grande couronne du différentiel, le bleu est la couleur de la cavalerie, les deux mitrailleuses précisent l'armement en dotation, l'hippocampe est la marque de l'unité, vraisemblablement sans raison précise. Le dessin a été réalisé, en 1931, par le capitaine ROBERT, commandant le 6ème escadron ; mais la fabrication des premiers modèles en métal n'intervient qu'en 1932.
Homologation : insigne non homologué.
Fabrication : Sans marque de fabricant (DELANDE) ; variante, inscription au dos : « ÉTRANGER CAVALERIE 6e ESCADRON ».

 

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Colomb-Béchar - Avenue POINCARE

 

1er Régiment Étranger d’Infanterie
10ème Compagnie Mixte


Historique : le 3ème bataillon du 1er étranger auquel appartient la 10ème compagnie existe depuis la création du régiment en 1841. Depuis la Première Guerre mondiale, le bataillon est implanté dans le Sud algérien (région d'Ain-Sefra). La 10ème compagnie tient garnison à Colomb-Béchar. À partir de 1938, l'unité est employée aux travaux de fortifications dans le secteur de Tébessa, puis dans le sud de la Tunisie. Le 16 novembre 1940, le 3ème bataillon retrouve le Sud algérien. La 10ème compagnie reprend sa garnison de Colomb-Béchar et les missions de la 66ème compagnie sud, dissoute. Le 1er décembre 1940, elle prend la nouvelle appellation de 10ème compagnie « mixte », comme toutes les autres unités du régiment. Dissoute le 1er mars 1943.

 

 

Symbolique de l'insigne : croix d'Agadès or, rouge et vert foncé, au centre se détache, sur un cercle d'or, une tête de légionnaire avec le képi à couvre-nuque. En haut, l'inscription « 1 REI » dans un cercle vert ; en bas, « 10e MIXTE » dans un triangle rouge. La partie supérieure de la croix d'Agadès forme une grenade à sept flammes stylisée. La croix d'Agadès précise l'implantation de la compagnie dans le Sud algérien. Les couleurs vert et rouge, la grenade à sept flammes sont les symboles de la Légion. Le képi à couvre-nuque semble rappeler l'utilisation occasionnelle de cette coiffure dans ces régions, pour se protéger contre les ardeurs du soleil. L'insigne a été créé en 1941.
Homologation : insigne non homologué.
Fabrication : Drago. 1er modèle flammes découpées. Variante, flammes non découpées.

 

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2ème Batterie Saharienne Portée de Légion
(2ème B.S.P.L.)


Historique : La 2ème batterie saharienne portée de Légion est crée le 15 mars 1941. Basée à Fort Flatters. Elle est sous les ordres d'un officier artilleur et une partie des sous-officiers n'appartient pas à la Légion. La 2ème B.S.P.L. dispose de 4 canons de 75 porté sur des camions LAFFLY. Dans les temps difficiles de l’armistice, la batterie a pour tâche de garder les canons sauvés du ramassage ; de camoufler du matériel (armes, munitions et même 4 automitrailleuses) ; de faire échapper par un système de rotation dans ses « unités perdues », les légionnaires allemands et italiens recherchés par les polices de l’Axe ; de maintenir la présence française dans les territoires du Sud et de se préparer à un éventuel combat libérateur. De février à avril 1943, elle se bat, pour partie avec la 1ère B.S.P.L. (une section de chaque batterie) dans la région de Biskra et de Négrine. La 2ème B.S.P.L. est dissoute à compter du 1er décembre 1943 à Batna, en fait depuis le 30 juin. Son encadrement officiers était le suivant : Capitaine CASTAY Artilleur (Polytechnicien) en provenance de la Cie saharienne du Hoggar (Méhariste), le lieutenant LAUTIER Artilleur (Poitiers) en provenance de la Cie saharienne du Tidikelt (Méhariste), le lieutenant CHEVILLOTTE (fantassin - légionnaire français St Cyr) provenance Sidi Bel Abbés, le lieutenant MANINE (médecin école de santé) et un Lieutenant ? (administration).

 

Symbolique de l'insigne : Croix d'Agadès verte à bordure d'or ; en son centre, une grenade à sept flammes rouge ; sur la bombe de la grenade, un canon noir et l'inscription « 2e Be SAHAR PORT LEGION » en lettres d'or. La grenade à sept flammes est le symbole de la Légion ; la croix d'Agadès précise son implantation au Sahara ; le canon évoque la vocation de l'unité. L'insigne a été créé en 1941 par le capitaine CASTAY, commandant la batterie.
Voici le témoignage du lieutenant LAUTIER concernant l’insigne de la 2ème B.S.P.L. : « l’insigne a été dessiné par le capitaine CASTAY avec l’avis de ses lieutenants. Le projet, la mise en route, la fabrication n’ont pas pu intervenir que bien après la création (de la batterie, 15/3/1941). En novembre 1942, il y a eu le débarquement américain et il n’était plus question de recommander des insignes. L’effectif de la batterie étant d’environ 150, notre première commande a du largement suffire pour couvrir les besoins. J’explique les variantes de la manière suivante : le type sans le mot « PORTEE », projet initial refusé comme non conforme, il n’a pas été, en tous cas, diffusé dans l’unité ; anneaux de la croix du Sud différents, je suppose qu’étant donné la date, le fabricant n’avait pas le matériel adéquat et qu’en cours de fabrication il y a eu des petits accidents comblés comme ils ont pu et qui ne nous ont pas frappés ».
Homologation : Insigne non homologué.
Fabrication : DRAGO. Trois variantes : avec l'inscription « 2e Be SAHAR PORT LEGION » ; l'inscription « 2e Bie SAHARIENNE LEGION » ; forme de l’anneau différent. Il existe également une variante avec la grenade et le canon dorés (sans émaux), une « canon noir » et une « non-émaillée » : c’est un fond de stock Drago récupéré par les collectionneurs et vendu par la suite.

 

Je possède un autre fanion de la 2ème BSPL qui était à Fort-Flatters au Sahara. Mon papa y a servi pendant les années 40. C’était une mesure disciplinaire à son encontre car il n’était pas légionnaire mais artilleur, ayant fait les EOR (je crois à Poitiers). Je pense qu’il devait être sous-lieutenant ou lieutenant à l'époque. Ce fut finalement un souvenir merveilleux pour lui et la section lui a offert le fanion que j'ai toujours en héritage. Il s'appelait Roger QUIRICI.
Bien à vous et vive la légion !

Bernard QUIRICI - 28 juillet 2018


Source : Bernard QUIRICI

 

 

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Bir-el-Ater

 


21ème Compagnie Portée de Légion Étrangère
(21ème C.P.L.E.)


Historique : Le 26 novembre 1954, est formée la 21ème compagnie portée du 6ème bataillon du 1er R.E.I. (VI/1). Le 1er juillet 1955, le VI/1 est dissous. À la même date, la 21ème compagnie devient unité autonome formant corps, dénommée 21ème compagnie portée de Légion étrangère (21ème C.P.L.E.). Implantée à Bir-el-Ater puis à Négrine, elle assure des missions comparables aux unités sahariennes dans les régions désertiques du Sud Algérien. Les sections sont dotées de jeeps, de Dodge 6 x 6 et d'automitrailleuses AM.8 qui leur assurent mobilité et puissance de feu pendant les opérations. Le 1er juin 1956 est créé le groupement porté de Légion étrangère d'Algérie (G.P.L.E.A.) englobant les 21ème, 22ème et 23ème C.P.L.E. qui cessent de former corps. Dès lors, la 21ème C.P.L.E. prend l'appellation de 21ème compagnie portée du G.P.L.E.A. Le 1er octobre 1956, elle devient 4ème compagnie portée du 2ème R.E.I.

Symbolique de l'insigne : Grenade à sept flammes d'or frappée du nombre « 21 » ; devant les flammes de la grenade, une gazelle d'or bondissante. La grenade à sept flammes est le symbole de la Légion ; la gazelle, animal familier du Sud Algérien, évoque la mobilité de l'unité. L'insigne a été créé en 1955, alors que la fonction de chef de corps de la compagnie est assurée par le capitaine HEDAN. La 21ème compagnie portée du G.P.L.E.A. porte également cet insigne jusqu'à son rattachement au 2ème R.E.I.
Homologation : insigne non homologué.
Fabrication : Drago. Les insignes sont tous numérotés

 

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22ème Compagnie Portée de Légion Étrangère
(22ème C.P.L.E.)


Historique : Créée en novembre 1954, la 22ème compagnie appartient au 6ème bataillon du 1er R.E.I. constitué au début de l'insurrection algérienne. La nouvelle unité se considère comme l'héritière de la prestigieuse 22ème compagnie montée, l'un des fers de lance de la conquête du Sud Oranais au début du siècle. Son fanion porte les deux citations à l'ordre de l'armée de son aînée et les légionnaires arborent la fourragère aux couleurs de la croix de guerre des T.O.E. Sa composition et ses missions sont comparables à celles des compagnies sahariennes avec lesquelles elle participe au maintien de la sécurité du Sud-Algérien. Sa première garnison est à Laghouat puis, en janvier 1956, elle s'installe dans l'oasis de Zeribet-el-oued, dans le Sud-Constantinois. Entre deux opérations, la compagnie construit son nouveau poste. Le 1er juillet 1955, quand le 6ème bataillon est dissous la compagnie devient 22ème compagnie portée de Légion étrangère (22ème C.P.L.E.) formant corps. Le 1er juin 1956, elle devient 22ème compagnie portée du groupement porté de Légion étrangère d'Algérie (G.P.L.E.A.) nouvellement créé. À son retour d'Extrême-Orient, le 2ème R.E.I. s'implante dans le Sud-Oranais et la 22ème C.P. du G.P.L.E.A. devient 5ème compagnie portée de ce régiment, à compter du 1er octobre 1956.

Symbolique de l'insigne : Grenade à sept flammes d'or frappée du nombre « 22 » ; devant les flammes de la grenade, une gazelle d'or bondissante. La grenade à sept flammes est le symbole de la Légion ; la gazelle, animal familier du Sud-Algérien, évoque la mobilité de l'unité. L'insigne a été créé en 1955, alors que la fonction de chef de corps de la compagnie est assurée par le capitaine LAFONTAINE. La 22ème compagnie portée du G.P.L.E.A. porte également cet insigne jusqu'à son rattachement au 2ème R.E.I.
Insigne non homologué.
Fabrication : Drago. Les insignes ne sont pas numérotés.

 

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Ain-Sefra - La Redoute

 

23ème Compagnie Portée de Légion Étrangère
(23ème C.P.L.E.)


Historique : Créée le 1er janvier 1953, à Ain-Sefra, la 23ème compagnie portée appartient au 6ème bataillon du 1er R.E.I. constitué au début de l'insurrection algérienne (voir 21ème et 22ème C.P.L.E.). Le 1er juillet 1955, quand le 6ème bataillon du 1er R.E.I. est dissous, la 23ème compagnie portée devient unité autonome formant corps dénommée 23ème compagnie portée de Légion étrangère (23ème C.P.L.E.). Le 21 septembre 1955, elle s'implante à Négrine et participe aussitôt à l'opération « Timgad » qui est l'événement de l'année. Sa composition et ses missions sont celles d'une compagnie saharienne. Le 1er juin 1956, à la création du groupement porté de Légion étrangère d'Algérie (G.P.L.E.A.), la 23ème C.P.L.E. cesse de former corps et devient 23ème compagnie portée du G.P.L.E.A. Le 1er octobre 1956, elle cesse d'exister et devient 6ème compagnie portée du 2ème R.E.I.

Symbolique de l'insigne : Grenade à sept flammes d'or frappée du nombre « 23 » ; devant les flammes de la grenade, une gazelle d'argent bondissante. La grenade à sept flammes est le symbole de la Légion ; la gazelle, animal familier du Sud-Algérien, évoque la mobilité de l'unité. L'insigne a été créé, en 1955, alors que la fonction de chef de corps de la compagnie est assurée par le capitaine MAGNAS. La 23ème compagnie portée du G.P.L.E.A. porte également cet insigne jusqu'à son rattachement au 2ème R.E.I.
Insigne non homologué.
Fabrication : Drago. Les insignes ne sont pas numérotés.

 

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Groupement Porté de Légion Étrangère du Maroc
G.P.L.E.M.


Historique : Le 1er juillet 1947, à la suite d'une demande de changement d'appellation du chef de corps, le G.C.P.L.E.M. du Maroc devient groupement porté de la Légion étrangère du Maroc (G.P.L.E.M.). Dans le même temps, les 13ème, 14ème et 15ème compagnies portées du groupement deviennent respectivement 1ère, 2ème et 3ème compagnies portées. Pendant neuf ans, le G.P.L.E.M. remplit différentes missions dans le cadre des troupes du Maroc. Il est dissous et passe au 4ème R.E.I. pour former l'état-major tactique N° 2 (E.M.T./2) ainsi que les 4ème et 5ème compagnies portées du régiment.

Symbolique : Grenade à sept flammes d'or ; la bombe de la grenade représente une roue dentée comportant l'inscription en exergue : « GROUPEMENT PORTE DE LEGION ETRANGERE » ; en son centre, étoile émaillée bleue. La grenade à sept flammes est le symbole de la Légion étrangère, l'étoile bleue et la roue dentée sont les symboles des compagnies portées, héritières des anciennes compagnies montées qui utilisaient déjà ces motifs avant 1940. Le 1er novembre 1946, un concours fut ouvert pour les maquettes du nouvel insigne du groupement. Le 31 décembre, le lieutenant-colonel BINOCHE fit connaître la composition du projet et il en réalise un écusson en tissu : pour les officiers et les sous-officiers, il serait de drap noir, avec les trois soutaches vertes en V renversé sur le haut d'une grenade à sept flammes en drap vert portant dans la bombe une étoile. Le 1er avril 1947, il fut prescrit que l’étoile serait bleue et non verte. Cet écusson fut porté jusqu'en 1950, puis il est remplacé par un losange cerné de trois soutaches avec grenade Légion. L'insigne métallique qui s'inspire de l'écusson de bras est mis en fabrication en mars 1947.
Homologation : insigne non homologué.
Fabrication : Drago. Variantes : bombe d'argent, roue d'or. Exemplaires numérotés et en argent

 

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1ère Compagnie Saharienne Portée de Légion Étrangère (SP 88 051)
(1ère C.S.P.L.)


Historique : constituée, le 15 mars 1946, par dédoublement de la C.S.P.L., la 1ère compagnie saharienne portée de Légion (1ère C.S.P.L.) est en garnison à Ain-Sefra. Depuis la fin de la guerre, elle se consacre à des tâches de pacification et à de grandes liaisons sahariennes, mais est toujours prête à remplir des missions opérationnelles à la première alerte. Renouvelant son matériel roulant, elle se voit dotée, en 1953, d'un peloton d'automitrailleuses qui complète ses pelotons canons et portés déjà anciens. Implantée à Fort Flatters, à compter du 29 novembre 1955, sa mission opérationnelle est celle de toutes les unités de Légion durant la guerre d'Algérie : poursuite des groupes rebelles, protection des installations pétrolières et patrouilles sahariennes. Implantée à Ksar-el-Hirane, le 29 janvier 1960, elle poursuit les opérations dans cette région et surveille la frontière libyenne. Le 1er janvier 1961, elle devient 1er Escadron Saharien Porté de Légion Étrangère par changement d'appellation.

Symbolique de l'insigne : Hexagone d'argent taillé de vert et de rouge ; au centre, grenade à sept flammes d'or à bombe d'argent frappée du chiffre « 1 » disposée en relief dans l'ouverture d'un fer à mulet d'argent comportant huit trous. La grenade à sept flammes et les couleurs vert et rouge sont les symboles de la Légion Étrangère ; le fer à mulet d'argent rappelle la filiation de l'unité, issue des célèbres compagnies montées. Dès sa création, la 1ère C.S.P.L. reprend l'insigne de la compagnie automobile du 1er R.E.I. sans aucune modification, sauf la grenade entièrement dorée qui est en relief. Hexagone tranché de vert et de rouge.
Homologation : 1947 - G 380.
Fabrication : Drago
Variantes : nuances de couleurs, forme de la grenade ou du fer à mulet, avec ou sans numéro d'homologation, modèle en argent

 

 

 

 

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Vue d’ensemble. - À gauche, le bordj Clavery - À droite, le village de Tabelbala
- Derrière, le bordj Brencklé, la piste d’aviati0n, puis la palmeraie
- Au fond à l’arrière plan, l’erg Er-Raoui.
Source : Képi Blanc


À l’entrée de ce quartier, gravé sur le marbre en lettres d’or on peut lire :

Quartier Lieutenant Brencklé
Mort pour la France au Bou-Gafer
En Souvenir
des officiers, sous-officiers, gradés et légionnaires
de la Compagnie Montée du 1er Étranger
qui ont construit le bordj
et dont Tabelbala a constitué une étape
en particulier à la mémoire de
ceux d’entre eux qui sur tous les champs de bataille
d’Europe, d’Asie et d’Afrique
dans l’honneur et la fidélité
sont morts pour la France et la gloire de la Légion

La Compagnie Méhariste de la Saoura a érigé cette plaque
en témoignage de fraternité d’armes
In Memoriam
Source : Képi Blanc

 

1er Régiment Étranger d’Infanterie
Compagnie Automobile


Historique : le 13 février 1933, la 2ème compagnie montée motorisée du 1er étranger qui vient de participer aux combats du djebel Sagho, change d'appellation et devient compagnie automobile du 1er R.E.I. L'unité est constituée par deux pelotons de quatre A.M.C. blindées Panhard chacun et d'un peloton porté de trois sections sur camions blindés, également de marque PANHARD. Après les dernières grandes opérations dans l'Anti-Atlas et l'occupation de Tindouf au sein du groupement motorisé du colonel TRINQUET en 1934, la compagnie s'implante à Tabelbala. Elle y construit un poste célèbre qui est le modèle du genre. Travaux de piste et reconnaissances itinéraires constituent les activités de l'unité. Son aptitude au climat et au terrain saharien se révèle par de grandes missions de liaison, comme celle effectuée du Maroc au Soudan pendant l'hiver 1935-1936. Le 1er novembre 1940, la compagnie automobile devient autonome et prend le nom de compagnie saharienne portée de Légion.

Symbolique de l'insigne : hexagone d'argent taillé de vert et de rouge ; au centre grenade à sept flammes d'or gravée, avec bombe argentée, frappée du chiffre « 1 », disposée dans l'ouverture d'un fer à mulet d'argent. La grenade à sept flammes, les couleurs vert et rouge sont les symboles de la Légion étrangère ; le fer à mulet rappelle la filiation de l'unité issue des célèbres compagnies montées. C'est l'insigne le plus représentatif des traditions de la Légion. Bien que la date de sa création soit incertaine, on peut la situer entre 1934 et 1937. À cette période, la compagnie est commandée par le capitaine ROBITAILLE.
Homologation : insigne non homologué.
Fabrication : Arthus Bertrand

 

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Groupement des Compagnies Portées de Légion Étrangère du Maroc
G.C.P.L.E.M.


Historique : Le 1er juin 1944 est formé à Fès et à Midelt le groupement des compagnies montées et portées du 3ème R.E.I. (G.C.M.P./3). Il comprend les 13ème, 14ème et 15ème compagnies portées ainsi que la 8ème compagnie montée de 3ème R.E.I. Ces unités représentent un amalgame des unités dissoutes en 1940. Elles constituent une troupe de souveraineté au Maroc pendant la guerre. En 1946, tandis que la 8ème compagnie mixte montée est rattachée à la 4ème D.B.L.E., puis au 4ème R.E.I., en mai de la même année, le G.C.M.P./3 est transféré à Agadir. Par décision ministérielle du 3 septembre 1946, il devient groupement des compagnies portées de Légion étrangère du Maroc (G.C.P.L.E.M.), puis, le 1er juillet 1947, groupement porté de Légion étrangère du Maroc (G.P.L.E.M.).

Symbolique de l'insigne : Écu écartelé d'or et de bleu clair ; le quartier supérieur gauche porte une roue dentée ovale verte avec une autruche sur fond rouge (insigne de la C.M.A./4ème R.E.I.) ; le quartier inférieur droit une grenade à sept flammes rouge à bombe verte ; le quartier supérieur droit une salamandre ; le quartier inférieur gauche, la Koutoubia de Marrakech et les monts de l'Atlas. La salamandre rappelle le premier insigne du 3ème R.E.I. et l’origine du groupement ; l'insigne de la C.M.A. du 4ème R.E.I. rappelle la filiation de la 1ère compagnie portée (C.P.) ; la Koutoubia évoque le 4ème R.E.I. dont sont issues les 2ème et 3ème C.P. ; la grenade à sept flammes est le symbole de la Légion. Ce projet est proposé, le 10 septembre 1947, par le lieutenant-colonel BINOCHE comme insigne, puis vendu comme souvenir aux anciens du groupement.
Homologation : Non homologué.
Fabrication : Drago

 

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2ème Compagnie Saharienne Portée de Légion Étrangère (SP 88 840)
2ème C.S.P.L.


Historique : Le 15 mars 1946, est créée la 2ème compagnie saharienne portée de Légion (2ème C.S.P.L.), par dédoublement de la 1ère C.S.P.L., avec laquelle elle partage les traditions des compagnies montées et de la compagnie automobile du 1er étranger. Unité autonome formant corps, sa première garnison est à Ouargla. En 1948 sa base s'installe à Laghouat ; ses véhicules rayonnent sur les pistes sahariennes jusqu’au Fezzan. En 1954, elle prend part aux opérations de maintien de l'ordre en Tunisie, dans la région de Gafsa. Pendant la guerre d'Algérie, dans la région de Laghouat, menacée par les incursions partant du djebel Amour et du massif des Ouled Naïls, elle fournit plusieurs années d'efforts de pacification. Son plus beau fait d'armes se réalise, le 7 décembre 1956, dans le djebel Bou-Guergour. Le 31 mars 1963, la 2ème C.S.P.L. est dissoute à Laghouat ; ses éléments forment la 1ère compagnie portée du 4ème R.E.I.

 

Symbolique de l'insigne : Croix d'Agadès d'argent portant l'inscription « 2e C.S.P.L. » ; en son centre, grenade à sept flammes rouge et à bombe verte sur une étoile à cinq branches émaillée blanc. La croix d'Agadès évoque son implantation au Sahara ; la grenade à sept flammes et les couleurs vert et rouge sont les symboles de la Légion ; l'étoile blanche des éclaireurs est l'un des symboles des unités sahariennes et portées. L'insigne a été créé en 1952 ou avant (visible sur certains documents et photographies de cette époque).
Homologation : 1947 - G 420.
Fabrication : Drago
Variantes : en argent et numérotés (tirage de dissolution).


 

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Sebha : Vue aérienne de Fort Leclec
(Libye)

 

3ème Compagnie Saharienne Portée de Légion Étrangère (SP 87 432)
3ème C.S.P.L.


Historique : créée, à Sidi-Bel-Abbès, le 1er février 1949, la 3ème C.S.P.L. hérite des missions de la compagnie saharienne du Tinghert dissoute le 31 janvier 1949. En février et mars 1949, ses pelotons s'implantent au Fezzan, à FORT LECLERC, près de l'oasis de Sebha. Pendant plus de sept ans, la 3ème C.S.P.L. assure la présence française sur un territoire immense et désertique. Le 30 novembre 1956, elle quitte FORT LECLERC et, après un parcours de 3 000 kilomètres, elle découvre la vie plus rude d'une unité opérationnelle à El-Goléa, puis à Messad enfin, dans le secteur de Laghouat. La compagnie est constituée de trois pelotons portés (Dodge 6 x 6), d'un peloton blindé (A.M. M8), d’un peloton de commandement et d'un échelon de dépannage. La 3ème C.S.P.L. est dissoute, le 31 mars 1963, à Laghouat pour devenir 7ème, puis 3ème compagnie portée du 4ème R.E.I.

 

Symbolique de l'insigne : Croix d'Agadès verte à large bordure d'or ; au centre, sur une croix de Lorraine bleue, grenade à sept flammes rouge ; la bombe de la grenade frappée du chiffre « 3 » rouge, sur fond d'or. La grenade à sept flammes et les couleurs vert et rouge sont les symboles de la Légion ; la croix d'Agadès évoque son implantation et sa vocation sahariennes ; la croix de Lorraine rappelle les raids de la 3ème C.S.P.L. au Tibesti, au Tchad et dans le Tassili, territoires où s'illustrèrent les troupes du général Leclerc dont elle marque le souvenir par le symbole des F.F.L. qui orne son insigne, réalisé en 1949.
Homologation : insigne non homologué.
Fabrication : Drago. Variantes : nuances de couleurs, croix d'Agadès à bordure d'argent ; modèles en argent. Fabrication artisanale, sans attache.

 

 

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Un peloton de la 4ème C.S.P.L.E..

 

4ème Compagnie Saharienne Portée de Légion Étrangère (SP 87 642)
4ème C.S.P.L.




Historique : Après une existence éphémère (août - septembre 1955), la 24ème compagnie portée de Légion étrangère (24ème C.P.L.E.), basée à Ain-Sefra, devient par changement de dénomination, 4ème compagnie saharienne portée de Légion étrangère (4ème C.S.P.L.) à compter du 1er janvier 1956. Le 19 février 1957, après la pacification du territoire d'Ain-Sefra, la 4ème C.S.P.L. s'implante à Colomb-Béchar. Ses activités opérationnelles sont particulièrement marquées par son rôle majeur, le 27 mars 1960, lors de la décapitation d'une wilaya complète à proximité de Colomb-Béchar. Comme ses compagnies sœurs, la 4ème C.S.P.L. comprend un peloton de commandement, un peloton d'automitrailleuses, trois pelotons portés et un échelon de dépannage. Le 31 mars 1963, elle devient 2ème compagnie portée du 2ème R.E.I.

 

Symbolique de l'insigne : Croix d'Agadès d'argent; au centre, sur fond bleu à bordure d'or, grenade à sept flammes d'or en relief; au sommet de la croix, petit rectangle taillé de vert et de rouge, frappé du chiffre « 4 « . La croix d'Agadès évoque son implantation et sa vocation sahariennes ; la grenade à sept flammes et les couleurs vert et rouge sont les symboles de la Légion. L'insigne a été créé en 1957, par le capitaine THIMEL, commandant la 4ème C.S.P.L. Le dessin est dû au sergent DUPONT et au légionnaire DALEK.
Homologation : le 9 avril 1957 sous le n° G 1378.
Fabrication : Drago
Variantes : nuances de couleurs et tirage en argent

 

 

 

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Le camp « CROZÉ » à Colomb-Béchar

 

2ème Régiment Étranger d’Infanterie
7ème Compagnie Portée


Historique : Le 30 avril 1964, les 1er, 4ème et 6ème compagnies portées et un E.M.T. (état-major tactique) du 4ème étranger dissous sont incorporés au 2ème R.E.I. Les unités correspondantes du 2ème étranger sont dissoutes, sauf la 4ème compagnie qui devient 7ème compagnie portée, chargée spécialement du perfectionnement des cadres et de l'instruction des jeunes engagés volontaires. Cette unité est implantée au « CROZÉ » à Colomb-Béchar. Le 1er juillet 1967, lorsque le régiment quitte le Sahara pour rejoindre la hase navale de Mers-el-Kébir, la 7ème compagnie reprend son ancien numéro.

 

Symbolique de l'insigne : Croix d'Agadès d'argent frappée en haut du chiffre « 7 » sur fond vert ; au centre, aigle d'or rapporté avec l'inscription « 2ème REI » sur son aile. L'aigle cache en partie une grenade à sept flammes rouges à bombe verte. La croix d'Agadès rappelle l'implantation de l'unité au Sahara ; la grenade vert et rouge, son appartenance à la légion ; l'aigle symbolise la force. Le dessin est dû aux légionnaires BORSHEZ et BORDY sur les indications du capitaine LLAMBY. Le projet fit son apparition fin mars 1965 sur les véhicules de la compagnie (réalisé en tôle par le service auto). L'insigne de poitrine ne voit le jour qu'en avril 1967, commandé par le capitaine MARTEL, avec l'accord du chef de corps.
En 1983, la 7ème compagnie du 2ème R.E.I., spécialisée dans le combat de nuit et la lutte sur les arrières ennemis, réalise un petit insigne rond, entièrement en métal argenté, qui comporte à son pourtour l'inscription « 2ème RÉGIMENT ÉTRANGER D'INFANTERIE – 7e COMPAGNIE COMMANDO ».
Insigne non homologué.
Fabrication : Drago, Premier tirage, en avril 1967 à 500 exemplaires, dont 250 numérotés. - F.I.A. tous numérotés.

 

 

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1er Escadron Saharien Porté de Légion Étrangère (SP 88 001)
1er E.S.P.L.


Historique : Le 1er janvier 1961, la 1ère C.S.P.L. est rebaptisée en 1er Escadron Saharien Porté de Légion Étrangère (1er E.S.P.L.E.) « par simple changement de bouton » ; il est alors commandé par le capitaine GILBERT. Son personnel officier provient du 1er R.E.C. Implanté à Ksar-el-Hirane, il conserve la forme et les missions traditionnelles des unités sahariennes dans le secteur de Laghouat et de Ghardaïa. Le 11 février 1961, le capitaine GAUD en prend le commandement. Le 27 juin 1961, le capitaine VON DERHEYDEN succède au capitaine GAUD. Le 1er juin 1962, le capitaine SUKIC, prend le commandement du 1er E.S.P.L. Le dernier officier de Légion tué en Algérie, le lieutenant GÉLAS, trouve la mort dans ses rangs, lors d'une embuscade tendue par les rebelles le 9 août 1962, près de Laghouat. Le 12 septembre 1962, l'escadron s'implante à Reggan où il participe activement à la protection des sites militaires du Sahara. Le 31 mars 1963, à la dissolution du 1er E.S.P.L. ses éléments forment l’escadron du 2ème R.E.I. puis le 1er juin 1963 la 5ème Compagnie Portée du 2ème R.E.I.


Source iconographique (fanion et insignes) :
http://pierrenoel.duronsoy.pagesperso-orange.fr/insignes/accueil.html
avec l'aimable autorisation de Pierre Noël DURONSOY
administrateur de ce site consacré aux insignes de la Légion Étrangère

 

Symbolique de l'insigne : Croix d'Agadès évidée à bordure d’argent ; partie supérieure verte et rouge ; partie inférieure bleue ; en son centre, grenade à sept flammes d'argent frappée du chiffre « 1 », dans l'ouverture d'un fer à mulet à sept trous. La croix d'Agadès évoque son implantation et sa vocation sahariennes ; les couleurs vert et rouge sont les symboles de la Légion ; le bleu est la couleur de la cavalerie ; le fer à mulet et la grenade Légion rappellent l'insigne de la 1ère C.S.P.L. dont il garde les traditions. L'insigne a été créé en 1961 par le capitaine GAUD, commandant le 1er E.S.P.L.E.
Homologation : insigne non homologué.
Insigne de Béret : Type I, recto « 1 », verso Drago Paris, quadrillé embouti, tout argenté, fixation anneaux. Type II, recto « 1 », verso Drago Paris, quadrillé embouti, argenté grenade doré, fixation anneaux
Insigne tissu : brodé sur feutre vert foncé : croix d’Agadès bleue, verte et rouge, haute de 73 mm, bordée d’argent, fer à mulet blanc surmonté de la grenade à sept flammes également blanche marquée « 1 ». Le bleu rappelle la cavalerie. Le fer à mulet figurait déjà sur l’insigne de la 1ère CSPLE.

 

Départ du 1er ESPLE de Ksar el Hirane
pour Reggan en juin 1962
Ksar el Hirane (Laghouat), cérémonie de départ du 1er ESPLE pour Reggan
Ksar el Hirane (Laghouat), cérémonie de départ du 1er ESPLE pour Reggan
Départ définitif de Reggan du 1er E.S.P.L.E, passage de consignes entre l'Escadron des «Cavaliers des sables» et la 1ère Compagnie Portée du 2ème Régiment Etranger (ex 2 C.S.P.L.) dans le cadre de la fusion des 4ème et 2ème Etranger et la restructuration de ce dernier
Cette cérémonie se déroule au
Bordj « Lieutenant Gelas »
à Reggan « Village »
Sont présents :
– un détachement de l'escadron.
– un détachement de l'ex-2 C.S.P.L.

Liste des officiers, commandant le 1er ESPLE :
Capitaine Gaud : 1/1/1961
– Lieutenant Lajouanie : 15/5/1961
– Capitaine Vonderheyden : 1/6/1961
– Capitaine Sukic : 1/6/1962

Photos collection privée. Reproduction interdite
Les photos ci-dessus et les commentaires sont extraits du site : http://legioncavalerie.free.fr/
avec l'aimable autorisation de Nicolas Ventugol et Sébastien Muller, propriétaires et concepteurs du site.

 


Le Capitaine Roman SUKIC commandant le 1er ESPLE (1962-1963)

 

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Compagnie de Discipline des Régiments Étrangers
à Djenien-Bou-Rezg

Modèle A
Modèle B

Compagnie de Discipline des Régiments Étrangers


Historique : En 1955, la compagnie de discipline des régiments étrangers (C.D.R.E.), venant de Colomb-Béchar, s’installe à Djenien-Bou-Rezg. Le poste qu’elle occupe, construit en 1888, se situe dans une large vallée toute plate, le long de la voie ferrée Oran, Colomb-Béchar, Ain-Sefra. La C.D.R.E., avec ses cadres et ses disciplinaires prend part aux opérations de maintien de l’ordre dans son secteur, près de la frontière marocaine. En juin 1963, « ce monastère de la dernière chance », se transforme en une section de discipline du Sahara rattachée au 5ème REI. , puis au 2ème REI. Sa dissolution intervient le 1er juillet 1964.

Symbolique de l'insigne (Modèle A) : Croix d’Agadès en laiton avec anneau ouvragé à trois pointes, avec au centre une grenade à sept flammes d’argent dont deux en retour en cuivre rouge.
Homologation : insigne non homologué.
Fabrication : locale.

Symbolique de l'insigne (Modèle B) : Croix d’Agadès noire masquée par une grenade à sept flammes d’argent dont le contour de la bombe formée par une chaîne, porte en son centre, sur fond noir, l’inscription « CD » argentée. La croix d’Agadès précise l’implantation de l’unité dans le Sud algérien, la chaîne fait allusion à la privation de liberté. L’insigne a été créé en 1957 ou 1958.
Homologation : insigne non homologué.
Fabrication : DRAGO PARIS, fin 1959 à 10 exemplaires en argent numérotés de I à X et 90, en métal ordinaire numérotés de 11 à 100

 

 

 

Organisation de la compagnie de discipline

DJENIEN BOU REZG & et la Compagnie de Discipline des Régiments Étrangers

 

 

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2ème Régiment Étranger d’Infanterie
5ème Compagnie de Transport Gros Porteurs
(SP 86 189)


Historique : Le 30 avril 1964, à la suite de la dissolution du régiment, la 6ème compagnie portée du 4ème REI devient 5ème C.P. du 2ème étranger. Le 1er mai 1965 elle prend dénomination de 5ème Compagnie de Transport Gros Porteurs (5ème C.T.G.P.). Transformée en unité du Train, les activités de la compagnie s'inscrivent dans l'évacuation du Sahara. La 5ème C.T.G.P. du 2ème R.E.I. est divisée en fractions correspondant aux différents types de véhicules et aux missions. Le commandement, les pelotons G.L.R. et G.B.O. Berliet sont basés à Reggan ; le peloton WILLÈME à Colomb-Béchar. Les véhicules de la compagnie circulent des confins du Sahara à la Méditerranée, sur l'axe Mers-el-kébir - In Amguel. La 5ème C.T.G.P. du 2ème R.E.I. est dissoute le 1er juillet 1967, lors de l'implantation du régiment à Bou-Sfer.


Source iconographique (fanion et insignes) :
http://pierrenoel.duronsoy.pagesperso-orange.fr/insignes/accueil.html
avec l'aimable autorisation de Pierre Noël DURONSOY
administrateur de ce site consacré aux insignes de la Légion Étrangère

 

Symbolique de l'insigne : Couronne d'or ajourée portant l'inscription en exergue : « 5e COMPAGNIE TRANSPORT - LÉGION ETRANGERE » ; au centre, minaret d'argent brochant sur une étoile à cinq branches dorée. Héritière des traditions de la 6ème compagnie portée du 4ème R.E.I., la 5ème C.T.G.P. en a repris les symboles (étoile et minaret). L'insigne a été créé pour Camerone 1966, par le capitaine OUI, commandant la compagnie.
Insigne non homologué.
Fabrication : L.R. Insigne en vermeil tiré à vingt-cinq exemplaires tous numérotés, avec l'inscription au dos : « 1966 ».

 

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La 13ème demi-brigade de la Légion Étrangère
et sa « présence technique » au Sahara

 


En 1961, le chef des forces terrestres stationnées Outre-Mer confia à la 13ème DBLE l’essai d’un véhicule saharien nouveau, destiné aux différentes troupes du désert. Ce véhicule était dénommé le « VCOM » (Véhicule de Combat Outre-Mer).

Des premiers essais eurent lieu tout d’abord en France, au centre d’Instruction du Train à Satory et au CIDB de Carpiagne.
Dans le but de tester de plus près ces nouveaux véhicules on fit appel aux légionnaires de la 13ème DBLE pour deux missions de longue durée, traversant le Sahara. Ces missions furent dénommées « Fennec I » et « Fennec II ».

Fennec I devait gagner Atar, en partant d’Oran, Colomb Béchar, Tindouf et Fort Trinquet.

Fennec Il empruntait l’itinéraire suivant : Alger, Tamanrasset, Agades et Largeau (au Tchad).

Malgré des conditions climatiques extrêmement difficiles, les 2 missions se déroulèrent sans la moindre défaillance du matériel du VCOM. Ces deux missions accomplirent environ 30 000 km prouvant ainsi si besoin était, la solidité et la robustesse du nouveau matériel proposé à l’époque.

En avril 1963, le Ministère des Armées décida à la suite de ces deux performances, de doter la 13ème DBLE de ces véhicules maniables et de conduite facile permettant à cette dernière d’être entièrement motorisée pour ses déplacements dans un autre désert, celui des Somalis, puisque la 13ème DBLE allait se regrouper à Djibouti, alors CFS.

Elle reçoit donc en dotation plus d’une quinzaine de véhicules équipés d’une batterie 4 x 2 missiles SS11 - 3 par compagnie environ et 6 pour la compagnie de Commandement et de service.

Grâce aux essais Sahariens, la Légion reçut un matériel adapté à ses besoins.

 


 


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Compagnie montée automobile du 4ème R.E.I.

 

Créée au début du siècle aux confins algéro-marocains, la 1ère compagnie montée du 1er régiment étranger est appelée au Maroc pendant la Première Guerre mondiale. En 1918, elle reçoit une citation à l’ordre de l’armée. En 1920, elle devient compagnie montée du 4ème étranger. Basée à Bou-Denib, elle prend part à la pacification du Maroc. Le 15 avril 1933, bien que transformée entièrement en unité motorisée, elle reste obstinément attachée à ses traditions et prend le nom de « compagnie montée automobile du 4ème R.E.I. » (C.M.A./4). À cette date, sa garnison est à Ighrem (Maroc). D’un effectif important (284 officiers, sous-officiers et légionnaires), elle est composée d’un peloton de commandement, groupant les service de l’unité, de deux pelotons blindés (chacun à quatre A.M.C. Panhard, remplacées plus tard par des camions blindés du même nom ) et d’un peloton de 120 légionnaires, portés sur camionnettes. Ainsi constituée, la C.M .A./4 prend part aux dernières opérations du Maroc, au sein du groupement motorisé du colonel Trinquet au sud de l’Anti-Atlas et à l’occupation de Tindouf. Le 2 mai 1934, Foum-el-Hassan devient sa garnison définitive. Elle y construit un nouveau poste qui devient célèbre par ses 72 koubbas blanches. Le 15 novembre 1940, à la dissolution du 4ème R.E.I., la C.M.A./4 devient 12ème compagnie montée du 2ème R.E.I.

L’insigne a été créé par le CNE GAULTIER en 1934.

 

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