Rencontre 2023 dans la région
Nouvelle Aquitaine
dans le département de la Creuse

par Alain CHUETTE

 

Nous nous sommes retrouvés à
Saint Pierre de Bellevue


René BOURDON – 64 2/C – CCS – Habillement
Alain CHUETTE – 64 2/C – CCS – Atelier 2ème échelon B
Jean-Marie LE MOING – 65 1/ B – CCS – Atelier 2ème échelon B
Sylvain MONNIÉ – 64 2/B – CCS Atelier 2ème échelon B
Claude VARNIER – 64 2/B – CCS – Administratif

 


Saint-Pierre de Bellevue

Saint-Pierre Bellevue est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
La commune est en outre hors attraction des villes.
La population de la commune de Saint Pierre Bellevue est composée de 222 habitants vivant sur une superficie de 32,89 km², soit une densité de 7 habitants au km². 642m est l'altitude moyenne estimée de cette commune.



Sanctuaire gallo-romain du Puy Lautard

Dans la commune de Saint-Pierre Bellevue, les vestiges d'un sanctuaire gallo-romain sont découverts sur les hauteurs du Puy Lautard, à 775 mètres d'altitude.
Des fouilles effectuées dans les années 1980-1990 mettent à jour de nombreux objets ou sculptures, et les traces d'un temple antique. On peut aujourd'hui visiter le sanctuaire qui a été consolidé puis protégé et même en faire le tour.


Peu de vestiges de sanctuaires gallo-romains existent en Creuse, celui du Puy Lautard est le seul mis à jour et accessible. Il est situé à proximité d'une ancienne voie gauloise. Il s'agit d'un fanum, petit temple probablement dédié à une divinité locale avant d'être remanié et bâti en pierre à l'époque romaine. La construction et l'occupation des lieux s'étalent sur une période allant du Ier au IVème siècle après Jésus-Christ.

Le sanctuaire est constitué de deux cellas, parties centrales du temple où se trouvent les statues des divinités, avec un gal des lieux s’étale sur une période allant du Ier au IVème siècle après Jésus-Christ.
Lors des fouilles, quatre panneaux sculptés en calcaire représentant des divinités romaines y sont découverts sur l'un des autels du temple. Ces bas-reliefs représentent les divinités Neptune, Fortuna, Apollon et des scènes non identifiées.



...


Le Lac de Vassivière

C’est un lac artificiel français de 9,76 km2 qui fut créé par la construction d'un barrage hydroélectrique situé sur la Maulde à la sortie de son vallon encadré par ses deux collines, à l'endroit idéal pour construire un barrage. Plan d'eau le plus important du Limousin et un des plus grands lacs artificiels de France, il se situe au nord-ouest du plateau de Millevaches, au sein d'une forêt épaisse, réparti sur les départements de la Creuse et de la Haute-Vienne
1000 hectares d’étendue d’eau, 45 km de rivages dentelés qui semblent inscrits depuis toujours dans ce paysage… plusieurs plages dont celles de Broussas et de Vauveix, plusieurs ports, Vassivière est LA station balnéaire accessible au cœur de la France.





Lac de Vassivière


Plage de broussas

Le pont de Sénoueix
Situé sur la commune de Gentioux-Pigerolles, le pont ruiné de Sénoueix est certainement l'un des ponts les plus connus en Creuse et même en Limousin. Cet ancien pont enjambe la rivière du Taurion.
On le dit « pont romain », et il daterait probablement du 17e siècle. Il ne subsiste de ce pont, constitué d’une seule arche, qu’un reste de voûte en plein cintre. Il devait être maçonné à joints secs. Les culées, construites en grosses pierres, sont encore visibles. On aperçoit encore la trace d’une voie pavée qui le traverse de part et d’autre sur quelques mètres. Autour du pont se trouvent les pierres qui constituaient sa maçonnerie.


...

C'est au sein d'une petite lande à bruyères, espace paisible et naturel typique du Plateau de Millevaches, que se trouvent les vestiges de ce pont.
Bien que dit « romain », il pourrait aussi bien dater d'une autre période allant du XIIème au XVIIIème siècle, ce qui laisse toute latitude à l'imaginaire de chacun. Il est inscrit aux monuments historiques depuis 1990.

La cathédrale Saint-Étienne de Limoges

C’est la principale église de Limoges et le siège de l'évêché de Limoges, dans le département français de la Haute-Vienne en région Nouvelle Aquitaine.
Elle est située au cœur du vieux quartier de la Cité, contiguë aux jardins de l'Évêché et au musée des Beaux-Arts. C'est l'un des édifices les plus remarquables de Limoges, avec la gare des Bénédictins, et le seul monument religieux du Limousin qui soit construit en style gothique homogène.


Le jardin municipal de l'Évêché

Plus proprement dénommé au pluriel jardins de l'Évêché (en raison de ses différents étages et aspects), est un jardin public municipal de la ville de Limoges (Haute-Vienne), situé dans le quartier historique de La Cité, en surplomb de la Vienne et de la coulée verte des bords de Vienne.

D'une superficie totale d'environ cinq hectares, les jardins de l'Évêché sont le plus grand espace vert du centre-ville de Limoges, accolés à la cathédrale Saint-Étienne et surtout à l'ancien évêché de la ville, désormais musée municipal des Beaux-Arts. Ils sont divisés en un jardin à la française, jardin public typique composé de bassins et de haies d'arbres, et un vaste jardin botanique, lui-même divisés en trois espaces : jardin systématique, jardin à thèmes et jardin des milieux naturels régionaux.



...


La gare de Limoges Bénédictins

Elle est remplacée par le bâtiment actuel, inauguré en 1929. Chef-d’œuvre éclectique d'architecture régionaliste et symbole de la ville, l'esthétique de celui-ci emprunte autant à un Art nouveau tardif, qu'à l'Art déco et au néo-classicisme, et à ce titre fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 15 janvier 1975.


...

Musée Adrien Dubouché

Le Musée national Adrien Dubouché possède la collection publique la plus riche au monde de porcelaine de Limoges et compte également des œuvres représentatives des grandes étapes de l’histoire de la céramique, de l’Antiquité jusqu’à nos jours, soit un ensemble de 18 000 œuvres dont 5 000 sont aujourd’hui exposées.


...

Depuis le XVIIIe siècle, date des premières productions, la notoriété de la porcelaine de Limoges s’est développée au point que le nom de la ville évoque instantanément l’art de la porcelaine. Avant cette date, l’histoire de la céramique européenne peut être considérée comme une longue recherche entreprise par l’Europe entière pour percer le secret de fabrication de la porcelaine, découverte en Chine au VIe siècle. La fascination qu’elle exerça s’explique en grande partie par le mystère qui parut longtemps miraculeux d’une argile permettant d’obtenir, grâce à l’alchimie du feu, une matière blanche, translucide, brillante et sonore. Même si les européens maîtrisent alors certains arts du feu tels que le verre ou la faïence, il leur manquait un matériau indispensable, le kaolin, qui donne à la porcelaine blancheur, dureté et translucidité. C’est au XVIIIe siècle que l’on trouva enfin des gisements exploitables en Europe : en 1709 en Allemagne, puis en 1768 en France, à Saint-Yrieix-la-Perche, localité voisine de Limoges. C’est à partir de cette découverte que naquit et se développa la porcelaine de Limoges.


La cité de la tapisserie d’Aubusson

La tapisserie d'Aubusson compte six siècles d’histoire.
Tradition pluriséculaire, elle consiste à faire le tissage par des procédés lancés par des artisans issus d'Aubusson et de quelques localités de la Creuse en France. Elle produit des tentures particulièrement de grandes tailles qui sont destinées à embellir des murs, des tapis et des pièces de mobilier.
Les origines de la tapisserie d'Aubusson restent toujours incertaines, même si certains attribuent son invention à des Sarrasins qui se seraient installés sur les rives de la Creuse après leur défaite à Poitiers en 732, tandis que d'autres pensent que c'est le fait que Louis 1er de Bourbon aurait incité des tapissiers flamands à venir s'installer dans la creuse.


...

 

La ville d’Aubusson fut notre dernière visite dans le département de la Creuse.



Amicalement
Alain CHUETTE
Juin 2023