SAINT-JEAN-LE-THOMAS
Saint-Jean-le-Thomas
est une commune française, située dans le département
de la Manche en région Normandie donnant sur la baie du Mont-Saint-Michel.
La commune, bordée par la Manche, est également une
commune littorale au sens de la loi du 3 janvier 1986, dite loi littoral.
Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent
dès lors afin de préserver les espaces naturels, les
sites, les paysages et l’équilibre écologique
du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité,
en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des
100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit.
Vue sur le Mont-Saint-Michel depuis Saint-Jean-le-Thomas
En 1117 le seigneur Thomas construit un château fort sur la
falaise à l’emplacement de l’ancien castel. Thomas
se rebelle contre l’abbé du Mont, fait amende honorable,
détruit sa forteresse et donne son nom au village.
Saint-Jean-le-Thomas s'associe à Dragey, Ronthon et Genêts
le 1er janvier 1973. La nouvelle commune prend alors le nom de Dragey-Tombelaine.
Dragey-Tombelaine sera renommée Dragey, puis Dragey-Ronthon).
LE
ROCHER DE TOMBELAINE
L’îlot
granitique de 3,8 ha culmine à 40 m et se situe à la
confluence des estuaires des 3 rivières de la Baie : la Sée,
la Sélune et le Couesnon.
Les Anglais l’occupent en 1423, y construisent un fort et un
donjon afin de faire tomber la place forte du Mont-Saint-Michel.
Puis, pendant les guerres de Religion, le rocher sera envahi par les
troupes françaises du Comte de Montgomery pour éviter
un nouveau risque d’invasion anglaise.
Tombelaine abrite une réserve naturelle d’oiseaux marins
qui en fait la 3e colonie insulaire de reproduction de Normandie.
...
Une
légende rapporte qu’une prénommée Hellène,
fille du roi Hoêl fut enlevée par un géant, et
fut inhumée sur ce rocher. Le nom de l'îlot serait alors
issu d’une corruption de Tombe Helene.
Un récit local plus tardif raconte qu’ « une jeune
fille du nom d'Hélène, n’ayant pu suivre Montgomery,
son amant, qui allait avec le duc Guillaume conquérir l’Angleterre,
se laissa trépasser là quand elle eut perdu de vue,
dans la vapeur de l'océan, le vaisseau qui emportait sa vie
».
MONTJOIE-SAINT-MARTIN
Cimetière Militaire Américain
« Les Etats-Unis, fiers des exploits de leurs fils, humbles
devant leurs sacrifices, ont érigé ce monument à
leur mémoire ». Le cimetière, le mémorial/chapelle
et le mur des disparus concourent à se souvenir des 4 410 soldats
qui y reposent.
Après la guerre, quand les cimetières temporaires sont
désaffectés, les dépouilles des soldats américains
morts au combat sont regroupées dans des cimetières
permanents à la demande des familles.
Le terrain est concédé à perpétuité
au gouvernement américain par le gouvernement français
en reconnaissance des sacrifices consentis lors de la libération
de l’Europe.
La construction et l’entretien du cimetière sont sous
la responsabilité de la Commission des monuments de guerre
américains.
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MONT D’HUISNES
En bord de baie, à quelques kilomètres de la Merveille,
trône sur le Mont d’Huisnes l’unique mausolée
militaire Allemand sur le sol français, où repose des
victimes de la Seconde Guerre Mondiale.
Construit sur une colline de 30 mètres, il est de forme circulaire
avec en son centre, un jardin et une croix blanche qui se dresse.
Les deux galeries sont ouvertes sur l’intérieur du monument,
et comptent 68 cryptes. Ici, aucune tombe, mais des plaques avec le
nom des soldats ou civils tombés durant la Seconde Guerre Mondiale.
...
Au
sommet, un belvédère donne sur la baie du Mont-Saint-Michel
: le Mont au loin, mais aussi les herbus, les prés-salés
qui entourent la baie
...
GENÊTS
Le
village est situé à l’ouest de l’Avranchin,
sur la rive nord de la baie du Mont-Saint-Michel, offrant une belle
vue sur celle-ci, Tombelaine (réserve d’oiseaux) et le
Mont-Saint-Michel.
Au nord du village se trouve le bec d’Andaine qui fut jadis
le port très fréquenté de Genêts.
Ensablé depuis fort longtemps, il ne reste qu’une plage
étendue d’où on peut faire des promenades guidées
vers le Mont-Saint-Michel en passant par Tombelaine.
...
Les
bonnes conditions d'abri qu'offrait le port (un arc entre le bec d'Andaine
et le Haut Moncel, encadrant l'estuaire du Lerre) lui permettent de
se développer et de devenir un port assez important de commerce.
Mais sur les siècles suivants, la baie de Genêts va progressivement
s'ensabler et l'estuaire de la Lerre se combler, faisant disparaitre
son port. Le village est maintenant séparé de la mer
par des marais.
L'église de Genêts
L'église
cumule les styles roman et gothique de son origine au 12e siècle
en passant par le 14e et sa dernière grande restauration au
18e siècle.
L’église paroissiale, dédiée à Notre-Dame,
saint Sébastien et sainte Anne, reste le principal témoignage
monumental de la grandeur passée de Genêts.
De cette époque datent le transept et la robuste tour carrée
alors surmontée d'une flèche de pierre.
Elle présente un chœur gothique à chevet plat flanqué
de chapelles latérales et précédé par
un transept saillant du XIIe siècle.
L’autel Saint-Jacques, cité à la fin du XVIIe
siècle, n’existe plus, mais le culte du saint patron
des pèlerins était sans doute intimement lié
à cette dernière halte avant le passage de la baie.
Sur les bancs du charmant porche sud dont la construction est attribuée
à Guillaume de Lamps, au XIVe siècle, se traitaient
autrefois les affaires de la paroisse.
...
LOUIS AUGUSTE ADRIAN
Photographie en tenue de service de l’Intendant
Militaire Louis Auguste ADRIAN.
Photo musée des étoiles
MUSÉE DES OFFICIERS GÉNÉRAUX FRANÇAIS
ARMES & SERVICES
Dès lors
qu'il entre en fonction, il dote les soldats de peaux de mouton et
de bottes de tranchées pour les protéger des rigueurs
de l'hiver. Par ailleurs, il met au point des protections contre les
éclats d'obus et les coups de baïonnettes.
C’est durant l’hiver 1914 qu’il s’attaque
au problème le plus grave. 77 % des blessés parmi les
poilus le sont à la tête, et plus de 80 % de ces blessures
sont mortelles. En décembre, Adrian propose un type de cervelière
se plaçant sous le képi, puis un casque de tôle
d’acier très léger pesant seulement 700 grammes.
L’effet est spectaculaire : en 1916 on ne compte plus que 22
% de blessures à la tête, et la moitie ne sont pas mortelles.
C'est à Genêts qu'il décède en 1933. Il
y sera inhumé en retrait de l'église et du cimetière,
dans le caveau familial de son épouse.
...
Casque
Adrian
DRAGEY-RONTHON
Centre d’entrainement du galop. Dans le sud de la manche surplombant
le Mont- Saint-Michel, un centre a été créé
pour former des garçons et des filles d’écurie,
des professionnels spécialisés dans l’entrainement
des chevaux de course.
Les écuries de galopeurs ont toutes le même fonctionnement.
Les chevaux de course sont des athlètes qui ont besoin de s’entrainer
tous les jours.
Un entrainement qui consiste en général à aller
galoper tout le matin sur des pistes prévues à cet effet.
Chaque groupe est appelé « lot » par les professionnels.
Si un « lot » est composé de dix chevaux, il faut
autant de cavaliers ou jockeys d’entrainement pour s’en
occuper et les monter.
...
« J’aime pas être pris en photo
»
GRANVILLE
Sous Louis XIV, Granville, port dynamique fourmillant
de marins, fournit un certain nombre de corsaires pour le service
royal et 15 amiraux dont Pléville Le Pelley, le corsaire à
la jambe de bois.
Statue de Pléville Le Pelley à Granville (2000) :
œuvre en bronze de Serge Santucci,
Monument de granit de François Pougheol
Port
d’attache du Marité
Le
Marité est le dernier terre-neuvier en bois. Ultime témoin
de la grande pêche sur les bancs de Terre-Neuve, le Marité
a trouvé à Granville son port d’attache.
Après avoir servi de caboteur, de navire de plaisance et même
de plateau de télévision itinérant pour l’émission
Thalassa, le vieux gréement en bois a connu plusieurs années
de restauration.
Le chantier avait commencé à Cherbourg, s’est
poursuivi à Saint-Vaast et s’est terminé à
Granville en juin 2012.
Premier port coquillier de France
Avec
le bulot, la coquille Saint-Jacques, la praire, la seiche, l’amande
et la dorade grise, Granville est le premier port coquillier de France.
Les
jardins Christian Dior
Le
Musée Christian Dior, autrefois maison d’enfance du célèbre
couturier, est un lieu de mémoire dédié au rayonnement
de la vie et de l’œuvre de Christian Dior, de son enfance
à Granville jusqu’au succès mondial de sa maison
de couture.
La villa « Les Rhumbs » est située dans un remarquable
jardin de falaises dominant la mer, face aux îles Anglo-Normandes.
Aménagé entre 1906 et 1930 par Madeleine Dior et son
fils Christian, il fut une source d’inspiration majeure pour
le couturier.
...
...
Fin de nos visites dans la baie du Mont Saint Michel.
Nous sommes tous d’accord pour explorer de nouveaux horizons
en 2023.
Amicalement
Alain CHUETTE
Juin 2022
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