LES UNITÉS SAHARIENNES

L'INFANTERIE

 

Clic sur l'insigne ou sur le lien

 

La gare de Colomb-Béchar
La kasbah de Tindouf

 

35ème Régiment d’Infanterie (2ème Bataillon) (SP 88 603)


Historique
:
Après avoir servi au Maroc, il passe en Algérie en juillet 1957 pour occuper le secteur opérationnel de Colomb-Béchar - Tindouf (SOCBT - sous-secteur d’Ain-Sefra) jusqu’en mai 1962. En octobre 1959, il a intégré le 134ème BI dissous. Sa CCS est l’unité-support du secteur de Colomb-Béchar. En 1962 il est réduit à un bataillon stationné à Tlemcen.
Évacué en janvier 1964

Symbolique de l'insigne :
Le régiment de Belfort porte sur son insigne le célèbre lion de Bartholdi et l’as de trèfle de la Division des As de 1914-1918. Homologué G 913 en avril 1952
Fabrication : Drago

 

 



Source :
http://www.jacqueslebled.com/cat-fanions-1/pr-fanion-tradition-brode-prestige-2-faces#prettyPhoto

 

 

 

 

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32ème Régiment de Tirailleurs Tunisiens

Devise : Je n'ai pas peur avec le Régiment

 

Historique :
1920 : Création du 32ème régiment de tirailleurs tunisiens à partir de quatre bataillons d'étape de l'Armée d'Orient
1922 : Dissolution
1940 : Reconstitué en février
1940 : Dissout en octobre
Symbolique de l'insigne :
Croissant d'or où figure une inscription en arabe signifiant « Ne crains rien, tu es avec Dieu ». Au-dessus dans un cartouche d’émail bleu, inscription « 32ème R.T.T. », au centre, sur fond ajouré croix saharienne et gazelle argent.

Fabrication : Drago
Il existe une variante avec cartouche peint et non émaillé.




Garnison : Ligne Mareth *

* Historique
De 1881 à 1956 la Tunisie est un protectorat de la France qui en assure l'administration et la défense. Le pilier de la présence française dans cette partie de l'Afrique du Nord est la base navale de Bizerte, essentielle de par sa position centrale au cœur de la Méditerranée. Dans les années 1930 l'ennemi potentiel d'alors est l'Italie, placée sous la coupe du dictateur Mussolini. Les Italiens occupent en effet depuis 1911 la Cyrénaïque et la Tripolitaine – l'actuelle Libye – et ne cachent pas leurs prétentions pour étendre leurs possessions vers la Tunisie voisine. Les parages de la base de Bizerte sont fortifiés dès 1914 et en 1940 une quinzaine de batteries côtières auxquelles s'ajoutaient de nombreuses positions bétonnées terrestres en assuraient la défense. Au sud, afin de dissuader et de contrer toute aventure militaire depuis la Tripolitaine, la France décide en 1931 de renforcer la région de Gabès par une ligne fortifiée entre la mer et le massif montagneux des Matmatas, la ligne Mareth (ou ligne de Mareth). S'y ajouteront divers postes fortifiés de part et d'autre du massif.

Ce n'est qu'à partir de 1935 que les travaux sont lancés, d'abord autour de Gabès puis de part et d'autre de la bourgade de Mareth entre la mer et la montagne sur une trentaine de kilomètres. Dans sa partie nord cette ligne s'appuie sur le cours de l'oued Zigzaou dont la rive nord, quelque peu escarpée, peut servir d'obstacle antichar. Dans sa partie sud la ligne s'appuie sur diverses hauteurs avant d'atteindre le massif des Matmatas. Les travaux consisteront à établir deux lignes de points d'appui distants de 1000 à 2000 mètres en moyenne, la première ou ligne principale le long de l'ouest Zigzaou, la seconde ou ligne d'arrêt à 1500 mètres en arrière.
Au début de la guerre les travaux sont loin d'être achevés et des travaux de renforcement se poursuivront jusqu'en juin 1940. Etablie d'abord sur une étendue de 25 kilomètres, la position sera prolongée d'une autre vingtaine de kilomètres jusqu'au cœur du massif des Matmatas. La réalisation la plus significative de ces travaux est l'ouvrage d'infanterie de Ksar el Hallouf avec ses 7 blocs. En 1940 la position de Mareth est tenue par deux régiments d'infanterie : un régiment de tirailleurs sénégalais (le 5e RTS) et un régiment de tirailleurs tunisiens (le 32e RTT). Différentes autres unités occupent les postes fortifiés de la périphérie du massif : Ben Gardane près de la côte et de la frontière, Foum Tataouine au sud du massif, Bir Soltane à l'ouest. L'artillerie est également bien représentée avec les 288e RA, 380e RAA, 388e RAPT et de nombreux canons de 75, 90, 105, 120, 155 et 220.

Le 10 juin 1940 l'Italie déclare la guerre à la France. Une offensive est attendue dans le Sud tunisien mais rien ne se passe et le front de la ligne Mareth reste calme. Le 25 juin l'armistice entre en vigueur également en Tunisie. Les unités françaises sont dissoutes entre juillet et décembre 1940 après avoir retiré armements et obstacles antipersonnels (barbelés) et antichars (rails) des positions, ne laissant aux Italiens que le béton.

Au début de 1943, talonnées par les forces britanniques du général Montgomery depuis la Libye, les troupes italo-allemandes de Rommel en retraite depuis la Libye s'installent sur la ligne Mareth qu'elles remettent en état de défense. A l'exception de quelques bétonnages complémentaires, ce seront surtout des fossés antichars, des champs de mines et des réseaux de barbelés qui seront mis en place, en particulier en avant de l'oued Zigzaou. En mars 1943, plutôt que de l'attaquer de front, Montgomery effectuera un vaste mouvement de contournement des positions par le sud et l'ouest du massif des Matmatas, provoquant leur abandon par les forces italo-allemandes.


http://www.atlantik-wahl.com/la-ligne-mareth

 

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Abadla le Grand Guir


134ème Bataillon d’Infanterie (SP 88 983)

 

Historique :
Après un séjour au Maroc (1955-1958), l’unité arrive en Algérie en août 1958 et occupe le secteur opérationnel de Colomb-Béchar - Tindouf. Chargé de la protection de la base d’Hammaguir, le bataillon stationne entre le Tafilalet et le Grand Erg. Son PC est à Abadla-sur-le-Guir. Dissous le 30 septembre 1959, ses personnels entrent dans la composition du 35ème RI.

Symbolique de l'insigne :
Croix du sud Agadès argentée bordure bleue étoile 5 branches tête de gaulois dorée.
L’insigne est plutôt un insigne-souvenir du personnel transféré au 35ème RI. L’étoile chérifienne et la croix d’Agadès illustrent l’inscription figurant au verso : Maroc 1955 - Sahara 1959. Devise « Gaulois ne ploie - toujours tout droit ». L’avers porte une tête de guerrier gaulois (rappel de son insigne de 1939), deux grappes de raisin (évocation du Mâconnais, garnison du 134ème RI de 1876 à 1914 et de 1919 à 1939) et la date de création de la 134ème demi-brigade de bataille : 1795.
Homologué G 1634 en juillet 1959
L’insigne est matriculé
Fabrication : Drago

 

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205ème Bataillon d’Infanterie


Créé le 1er mai 1956, implanté au Sahara le 22 mai 1956.
Devient 1er Groupe du 4ème RAC le 1er septembre 1956 (SP 88 207).
Le 1er décembre 1958 le 4ème RAC devient 4ème Régiment d’Artillerie de Marine puis est dissous le 31 décembre 1962.

 


Le poste d'Oum el Achar

 

3ème Bataillon d’Infanterie Légère d’Afrique (BILA)
3ème Compagnie d’Infanterie Légère d’Afrique (CILA)
SP 87 900

Historique :

Le 3ème Bataillon d’Infanterie Légère d’Afrique (SP 87 900)

Créé le 1er août 1951. Implantation au Sahara le 30 novembre 1956.
Devient la 3ème Cie d'Infanterie Légère d'Afrique le 1er octobre 1962

Connus sous le nom de Bat' d’Af’, les bataillons d’infanterie légère d’Afrique - les BILA - étaient des corps à vocation combattante mais appartenaient à l’univers disciplinaire.
Leur création remonte à 1832 et ils faisaient partie des Chasseurs d’Afrique. Les soldats, appelés les bataillonnaires ou les Joyeux, avaient les mêmes droits et devoirs que ceux de la « Régulière », mais leur régime dans des régions reculées et difficiles était sévère. La littérature s’est emparée de la légende de ces mauvais garçons, des réprouvés, des fortes têtes, des repris de justice, des durs, des tat0ués... t0ut est dit.
Le 3ème BILA était fort de 700 Joyeux répartis en une CCAS et trois compagnies de combat. Stationné à Tatahouine, en Tunisie, il embarqua à Sousse en novembre 1956 pour Oran, et à destination de Tindouf. Pour l’anecdote, notons que la troupe portait le képi noir à fond violet et le calot violet (couleur pénitence).
L’insigne du 3ème BILA comporte une pagode en référence à un séjour au Japon, un scorpion symbole du désert et un cor de chasse à l’envers (pour les distinguer de tous les autres Chasseurs).
Serge DOUCERET, lieutenant au 3ème BILA à Tindouf et Oum el Achar (Juillet 1957 à janvier 1960)
http://www.3emegroupedetransport.com/CLUBANCIENSSAHARIENS.htm#CASF

http://www.3emegroupedetransport.com/LesBatdAF.htm

La 3ème Compagnie d’Infanterie Légère d’Afrique, unité disciplinaire, faisait organiquement partie de la 51ème Brigade. Elle passa donc le 1er mars 1964 à la disposition du Commandement des sites.
Elle fut à Reggan jusqu’au 26 mai 1967, passe à Mers el-Kébir en 1967 et est finalement dissoute le 31 mars 1972 à Obock (Djibouti).

Homologation : G 857
Fabrication : Drago

 


Reggan
Le monument situé sur le mur du bordj
de la place d’Armes et du mât des couleurs

 

La page de Bernard RÉGUILLON, appelé du contingent 66 2/A à la 3ème C.I.L.A. à Reggan



 

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Compagnie Spéciale des Troupes Métropolitaines

 

Unité disciplinaire au Bordj Fouchet à Tinfouchy.
Tinfouchy est un lieu-dit situé dans la région désertique de la Saoura, à l’ouest du Sahara algérien, à environ 270 km au nord-est de Tindouf et à 70 km de la frontière marocaine, sur le territoire de la commune de Oum el Assel.
Le Bordj Fouchet a été construit en 1950 par le capitaine KISTNER et l’Adjudant-chef HAJDIC de la compagnie de discipline de la Légion.
Ce fort fut appelé ainsi en référence à un Colonel, ancien chef de la Compagnie Saharienne de la Saoura, installée à Tindouf en 1934.
Le Colonel Fouchet est mort le 28 Novembre 1947. Il était dans l'avion du Général Leclerc qui s'est écrasé ce jour-là au Nord de Colomb-Béchar.

Rapatriée en France en septembre 1962, cette compagnie est installée au fort d’Aiton, en Savoie.
Une quarantaine de disciplinaires y sont encore retenus en 1970.
Devenue
50ème compagnie d’instruction elle est dissoute en 1976.



Tinfouchy : Le Bordj Fouchet vu de la tour radio de 45 mètres

 

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